La Belgique confirme son soutien à l’initiative d’autonomie comme solution réaliste au dossier du Sahara… Une tendance européenne croissante en faveur de la souveraineté marocaine
La Belgique confirme son soutien à l’initiative d’autonomie comme solution réaliste au dossier du Sahara… Une tendance européenne croissante en faveur de la souveraineté marocaine
Aldar / Analyse
La Belgique a officiellement annoncé son soutien à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007, la considérant comme une “base sérieuse et crédible” pour parvenir à une solution durable et acceptable à ce conflit régional qui dure depuis des décennies.
Lors de sa rencontre avec Nasser Bourita, le ministre belge des Affaires étrangères a réaffirmé la position de son pays en faveur de l’initiative d’autonomie, la qualifiant d’option la plus réaliste pour résoudre ce différend. Il a également salué les efforts du Royaume du Maroc en matière de stabilité et de développement dans la région.
Cette position belge s’inscrit dans une tendance européenne croissante en faveur de la solution marocaine. Plusieurs pays européens avaient déjà adopté des positions similaires, notamment l’Espagne et l’Allemagne, qui ont confirmé leur soutien à l’initiative d’autonomie en tant que solution la plus sérieuse et réaliste au dossier du Sahara. De son côté, la France, allié traditionnel du Maroc, a également exprimé son soutien à la proposition marocaine, la considérant comme une base solide pour mettre fin au conflit.
À l’échelle continentale, cette évolution des positions européennes reflète une prise de conscience accrue du fait que l’initiative marocaine d’autonomie ne constitue pas seulement une solution pragmatique au conflit, mais qu’elle contribue également à la stabilité de la région du Sahel et de l’Afrique du Nord, qui fait face à des menaces sécuritaires et à l’extrémisme.
Depuis sa présentation en 2007, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement saluée par la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU l’a qualifiée d’“initiative crédible et sérieuse”, et elle a reçu le soutien de plusieurs grandes puissances, notamment les États-Unis, qui ont reconnu la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud.
La proposition marocaine représente un compromis qui concilie le respect de la souveraineté du Maroc sur son territoire avec des garanties étendues pour les populations du Sahara dans le cadre d’une large autonomie leur permettant de gérer librement leurs affaires locales sous souveraineté marocaine. Elle est conforme aux normes internationales en matière de résolution des conflits régionaux, ce qui en fait l’alternative la plus réaliste pour mettre fin à une crise qui perdure depuis des décennies.
Le soutien de la Belgique à l’initiative d’autonomie marocaine intervient dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre Rabat et Bruxelles, qui ont connu une évolution notable ces dernières années. Le partenariat entre les deux pays est un modèle de coopération euro-marocaine, englobant divers domaines tels que l’économie, le commerce, la migration et la sécurité.
Dans ce cadre, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a exprimé la volonté de son pays de renforcer ses relations avec le Maroc dans différents secteurs. Il a salué les réformes économiques et politiques mises en œuvre par le Royaume ces dernières années, qui ont fait du Maroc un partenaire stratégique de l’Union européenne dans la région.
Le soutien de la Belgique à l’initiative d’autonomie marocaine traduit un tournant diplomatique majeur au sein de l’Europe concernant la question du Sahara. De plus en plus de pays européens prennent conscience de la nécessité d’adopter une approche réaliste et pragmatique pour résoudre ce conflit, loin des discours traditionnels qui n’ont apporté aucun progrès depuis des décennies.
Avec la reconnaissance internationale croissante de son initiative d’autonomie, le Maroc continue de consolider sa position en tant qu’acteur clé de la stabilité régionale, bénéficiant d’un soutien international renforcé pour une proposition qui s’impose aujourd’hui comme le cadre le plus sérieux et réaliste pour une solution définitive au dossier du Sahara.