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Rallye “Africa Eco Race” : Ignorant les menaces du Polisario, les participants poursuivent leur voyage sur les terres du Sahara marocain

ALDAR/

Malgré les menaces du Front Polisario, le Rallye “Africa Eco Race” dans sa seizième édition est arrivé dans la ville d’El Aaiún, le quatrième point d’arrêt du parcours qui relie Monaco à Dakar.

Cet événement est l’un des rallyes les plus prestigieux au monde, avec environ 550 participants venus de 30 pays différents, qui s’affrontent dans diverses catégories comprenant des motos, des voitures, des camions et des véhicules légers.

Le rallye est considéré comme l’un des plus grands défis physiques et logistiques dans le monde des courses désertiques. Malgré les menaces irréalistes du Polisario, la compétition continue son chemin avec un haut niveau de professionnalisme. Les concurrents sont arrivés à El Aaiún vendredi dernier, puis à Tarfaya samedi, et se préparent à se diriger vers la ville de Dakhla en fin de journée, avec l’espoir de surmonter les difficultés du parcours et des conditions météorologiques.

Le rallye s’étend sur près de 6 000 kilomètres, à travers les déserts du Maroc et de la Mauritanie, et se termine à Dakar, au Sénégal, le 12 janvier. Ce rallye de 15 jours représente un défi non seulement sur le plan sportif, mais aussi stratégique, car les participants font face à des défis géographiques variés, allant des dunes de sable aux plateaux rocheux, nécessitant des compétences de conduite élevées et la capacité de supporter les conditions extrêmes des environnements désertiques.

Malgré son caractère sportif, cet événement porte une symbolique politique, en reconnaissant la marocanité du Sahara.

Le “Africa Eco Race” reste un symbole de paix et de défi humain face à l’adversité, démontrant que le sport peut être un pont de communication entre les peuples, au-delà des tensions politiques.

Ce rallye n’est pas simplement une compétition sportive, mais une célébration de la volonté humaine et de la capacité à surmonter les défis. C’est aussi une occasion de renforcer les relations entre les pays participants et de confirmer que la route vers Dakar ne s’arrête pas aux frontières politiques, mais s’étend à travers la volonté des concurrents et leurs énergies physiques et intellectuelles.

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