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Dans une scène reflétant les profondes contradictions des politiques diplomatiques, la Namibie, qui avait précédemment critiqué la décision de la France concernant la question du Sahara marocain, a choisi de demander une aide financière au Japon lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Il semble que le pays, qui n’a même pas la capacité de nourrir son peuple, souffre d’une dualité dans ses positions : d’un côté, il revendique une « souveraineté » dans des dossiers lointains, tandis que de l’autre, il tend la main pour mendier auprès des grandes puissances.
Lors d’une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères du Japon, Yoko Kamikawa, et le ministre des Relations internationales namibien, Peya Mushelenga, le Japon a annoncé une aide d’urgence de 500 000 dollars pour aider la Namibie à faire face à la crise de l’insécurité alimentaire. Bien que le Japon ait salué l’approfondissement des relations bilatérales, le communiqué commun entre les deux parties ne cachait pas un ton de tutelle, reflétant clairement la différence entre les deux pays : le premier contribue et aide, tandis que le second se contente de demander et de mendier.
Cette démarche soulève des questions sur l’indépendance réelle de la Namibie et sa capacité à prendre des positions fermes en dehors des pressions des grandes puissances et de la diplomatie algérienne déclinante. Comment un pays qui ne peut pas fournir de quoi manger à son peuple peut-il prétendre à la souveraineté et à la capacité d’influencer la scène internationale? Il semble que la double norme soit la caractéristique prédominante de la politique étrangère de la Namibie.