Une délégation du Royaume de l’Arabie Saoudite, conduite par son ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Abdulrahman Bin Abdulmohsen Al Fadley s’est dite intéressée par les opportunités d’investissements dans le secteur agricole ivoirien, lors d’une séance de travail avec le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Production vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, mardi 7 mai 2024 à Abidjan.
«Nous voulons contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire en investissant dans l’agriculture, l’agro-industrie, dans l’agronomie… Nous avons une stratégie nationale pour l’agriculture », a relevé le ministre saoudien, rappelant l’historique des relations entre les deux pays.
Le ministre d’Etat, Adjoumani a expliqué à la délégation que la Côte d’Ivoire est dotée de terres fertiles et d’un climat favorable au développement de l’activité agricole.
Il ajouté que depuis 2018, le pays est engagé dans un développement harmonieux des différentes régions du pays à travers le déploiement de neuf agro-poles ciblant les filières spécifiques à chaque localité.
Cette stratégie de développement agricole représente des enjeux majeurs à savoir, l’atteinte de la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté particulièrement en milieu rural, mais aussi celui de l’amélioration de la valeur ajoutée à travers la transformation des produits agricoles.
M.Adjoumani a précisé à la délégation saoudienne que l’accent est mis sur la modernisation de l’activité agricole, à travers notamment le développement de systèmes de maîtrise de l’eau et l’intégration de la culture sous abri, surtout pour les productions vivrières et de facilités pour la transformation locale de la production, surtout pour le cacao, la noix de cajou et le karité.
«Nous espérons que la collaboration entre nos deux pays, nous sera profitable et nous permettra d’atteindre les objectifs de notre stratégie de développement agricole », a souhaité le ministre d’Etat, assurant la disponibilité de ses services compétents et des structures sous tutelle de son département ministériel, à travailler avec les experts saoudiens, pour rendre opérationnel les axes de coopération.
Séance tenante, les deux parties ont convenu de mettre en place des équipes qui vont travailler à la création d’un cadre de coopération visible.
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