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Afrique du Sud: la pénurie de compétences entrave la relance économique (Président)

L’Afrique du Sud est en proie à une pénurie de compétences qui constitue un obstacle majeur aux efforts du gouvernement visant à relancer l’économie, a indiqué lundi le Président Cyril Ramaphosa.

« Pour réussir dans une économie mondiale en constante évolution, notre pays a besoin de beaucoup plus de personnes possédant les compétences adéquates », a déclaré M. Ramaphosa dans son bulletin hebdomadaire.

Il a souligné également que le manque de certaines compétences essentielles signifie que le pays devait les recruter à l’international, du moins à court terme, notant que le pays a besoin de temps pour être en mesure de produire suffisamment de ressources humaines qualifiées pour développer l’économie du pays.

À cet égard, il a cité un rapport publié en 2023 qui a révélé que l’offre de main-d’œuvre du pays « ne correspond pas à la demande » des entreprises cherchant à employer du personnel de direction et d’autres professionnels comme des ingénieurs et des professeurs de sciences et de mathématiques.

« L’expérience internationale montre que les employés dotés de compétences essentielles contribuent à améliorer la productivité, l’innovation et la compétitivité des entreprises pour lesquelles ils travaillent », a-t-il signalé.

De même, il a relevé qu’un régime de visa efficace, souple et réactif est essentiel pour attirer les investissements internationaux et stimuler la croissance économique.

L’Afrique du Sud est confrontée depuis de longues années à une importante pénurie de compétences, exacerbée par l’incapacité des entreprises à recruter à l’international en raison de la lenteur du traitement des demandes de visa au sein du ministère de l’Intérieur.

Le ministre de tutelle, Aaron Motsoaledi, a révélé récemment que l’arriéré de visas de résidence temporaire est de plus de 74.000, alors que près de 44.000 demandes de permis de séjour permanents sont toujours en attente.

Selon l’avocat spécialisé en droit de l’immigration, Gary Eisenberg, le nombre de demandes de visa bloquées en raison de l’inefficacité du ministère de l’Intérieur est probablement beaucoup plus élevé, poussant les personnes qualifiées à partir vers d’autres pays.

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