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Budgétisation sensible à l’enfant:Une formation pour renforcer les capacités

Une trentaine de représentants des départements ministériels concernés par la Budgétisation Sensible à l’Enfant (BSE) ont bénéficié, récemment, d’une formation certifiante dans ce domaine, annoncent mardi le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration (MEFRA), l’Observatoire Nationale des Droits de l’Enfant (ONDE) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

Déployée par Oxford Policy Management (OPM), dans le cadre de la concrétisation du Pacte National pour l’Enfance à l’horizon 2030, cette formation a permis d’ »outiller et de sensibiliser les partenaires nationaux concernés par cette thématique pour des budgets plus efficaces, efficients et équitables en faveur des Enfants », indiquent le ministère, l’ONDE et l’UNICEF dans un communiqué conjoint.

Entamé conjointement par le MEFRA, l’ONDE et l’UNICEF en 2020, le chantier de mise en place au Maroc des Finances publiques sensibles à l’Enfant vient ainsi d’ »atteindre un jalon important avec cette formation », poursuit le communiqué.

Cette collaboration constitue un pas en avant vers la concrétisation de la mise en œuvre du Pacte National pour l’Enfance à l’horizon 2030, conçu par l’ONDE et acté devant Son Altesse Royale La Princesse Lalla Meryem par les différents Départements concernés par la question de l’Enfance lors de la 16ème édition du Congrès National des Droits de l’Enfant en novembre 2019, note la même source.

Il s’agit particulièrement de l’engagement portant sur la mise en place d’un Budget Sensible à l’Enfant, en plus d’autres chantiers innovants et structurants pour l’Enfance au Maroc.

L’intégration de la dimension enfance au niveau des budgets des différents départements ministériels érige le Maroc en un modèle pionnier dans son espace régional et continental, relève la même source, notant que le Royaume est « l’un des premiers pays au monde à adopter une budgétisation sensible à l’enfant ».

La mise en place de cette collaboration entre le MEFRA, l’ONDE et l’UNICEF, constitue aussi une réponse aux observations du Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies relatives aux dépenses publiques et aux Droits de l’Enfant, formulées à l’occasion de l’examen des rapports périodiques du Maroc en 2016.

Et de rappeler que ces commentaires avaient mis l’emphase sur la nécessité de créer des mécanismes spécifiques pour assurer la traçabilité des fonds affectés en application aux dispositions de la Convention des Droits de l’Enfant, notamment l’article 4.

Il était en outre recommandé de suivre une démarche axée sur les Droits de l’enfant lors de l’élaboration du budget de l’Etat et d’effectuer une évaluation complète des ressources budgétaires requises en vue d’établir les budgets nécessaires pour une réduction progressive des disparités dans les indicateurs liés à l’enfance, tout en définissant des lignes budgétaires stratégiques pour les enfants défavorisés ou vulnérables.

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