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Programme de réduction des disparités territoriales et sociales : les projets réalisés placent les communautés cibles sur la voie d’un développement humain durable

 Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a indiqué, mardi, que les projets réalisés dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales, ont contribué à placer les communautés cibles sur la voie d’un développement humain durable.

Répondant à une question centrale à la Chambre des Conseillers dans le cadre de la séance de contrôle mensuelle sur le thème : “Programme de réduction des disparités territoriales et sociales”, Akhannouch a affirmé que le bilan de ce programme a contribué à une amélioration qualitative de la mise à niveau territoriale des communautés ciblées, soulignant qu’en 2016, 241 communautés classées dans la catégorie des priorités 1, 2 et 3 sont passées au niveau des priorités 5 et 6 en 2022, portant le nombre de communautés disposant de tous les services de base, de 502 en 2016 à 743 actuellement, soit une augmentation de 48%.

Le chef du gouvernement a indiqué que l’impact des investissements routiers a concerné aussi les habitants des zones urbaines, après la réalisation de projets de construction et d’entretien de routes desservant toute la population (rurale et urbaine), faisant savoir que les projets de routes devraient contribuer à augmenter le taux d’accessibilité en milieu rural à 90% d’ici la fin de l’année en cours.

Dans ce contexte, Akhannouch a noté que les mesures de désenclavement via la construction de sentiers et de routes ruraux ont joué un rôle important dans la réduction du temps d’accès aux services de santé et aux établissements éducatifs, ainsi que dans le désenclavement des cercles agricoles et des sites touristiques. Ces mesures ont également donné un nouveau souffle au développement d’activités économiques non agricoles au profit des familles rurales, renforçant ainsi leur stabilité sociale.

La principale préoccupation du gouvernement, a poursuivi Akhannouch, demeure l’augmentation du nombre de bénéficiaires du secteur de l’éducation, en mettant à niveau les infrastructures nécessaires, notamment les internats, les centres d’hébergement, les cantines et le transport scolaire, dans le but de hausser la qualité de l’école publique et améliorer le niveau des élèves dans les régions rurales.

Cette approche a permis d’augmenter le taux de scolarisation en milieu rural, en particulier chez les filles, atteignant 60% dans les zones ciblées, soit une augmentation de 15% par rapport à 2017, en plus de la réduction de 16% du temps nécessaire pour arriver en classe.

En ce qui concerne l’offre hospitalière dans les zones ciblées, Akhannouch s’est félicité des résultats du programme, soulignant que les projets de construction d’établissements de santé et l’acquisition d’ambulances et d’unités médicales mobiles ont contribué de manière significative à améliorer de 98% l’accès et la qualité des services de santé, avec une baisse importante (-59%) du taux de mortalité néonatale.

De même, a fait observer le chef du gouvernement, les projets de raccordement de l’eau potable ont permis de réduire la distance et la durée nécessaire pour s’approvisionner en eau, respectivement, de 81% et 82%, en plus d’une amélioration tangible de la qualité de l’eau potable de 95% au niveau des branchements individuels et de 65% au niveau des fontaines.

Akhannouch a noté dans ce contexte que les projets réalisés ont permis de créer plus de 120 millions de jours de travail et 343.000 emplois directs et indirects.

Akhannouch a estimé enfin que le programme constitue un modèle réussi de gestion intégrée et un exemple à suivre en matière organisationnelle et institutionnelle, notamment pour les projets de développement relatifs au territoire.

Le chef du gouvernement a souligné, à ce propos, les bonnes pratiques qui ont joué un rôle majeur dans la mise en œuvre efficace de ce programme, mettant l’accent sur l’adoption par les partenaires, au niveau régional, d’un cadre de gouvernance qui renforce les principes de la régionalisation avancée, ainsi que l’adoption par les partenaires et autres intervenants régionaux d’une méthodologie de planification participative élargie, basée sur l’efficacité. Il s’agit aussi, selon Akhannouch, de la mise en place d’un cadre institutionnel pour renforcer la communication et l’échange d’informations entre les partenaires, via le système d’information pour le développement de l’espace rural et des régions montagneuses.

Akhannouch a souligné dans ce sillage que l’attention portée au monde rural découle principalement des instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’instar des évènements liés au séisme d’Al Haouz, qui avait causé des dommages dans plusieurs provinces, rappelant que le Souverain avait pris d’importantes décisions, ensuite mises en oeuvre par le gouvernement, dans le cadre du comité interministériel chargé du programme d’urgence pour la réhabilitation des zones sinistrées.

Ainsi, le nombre de bénéficiaires des aides financières atteindra 50.000 début janvier 2024, a fait savoir Akhannouch, soulignant qu’il s’agit des bénéficiaires de l’aide financière d’urgence mensuelle destinée aux familles affectées et ceux de l’aide financière directe de 140.000 DH destinée aux maisons détruites totalement, et de l’aide financière de 80.000 DH pour couvrir les travaux de réhabilitation des maisons qui se sont effondrées partiellement.

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