ALDAR / Iman Alaoui
La Commission européenne a réaffirmé officiellement qu’elle ne reconnaît pas la prétendue “République sahraouie”, mettant ainsi un terme aux tentatives de semer la confusion autour de la position européenne unifiée sur la question du Sahara marocain.
Cette position a été exprimée clairement par Nabila Massrali, porte-parole de la Commission européenne pour les affaires étrangères, qui a déclaré :
“Ni l’Union européenne ni aucun de ses États membres ne reconnaît la ‘république sahraouie’.”
Cette déclaration ferme, émanant d’une source européenne officielle, revêt une portée diplomatique significative. Elle constitue une nouvelle confirmation de l’attachement de Bruxelles à une position constante sur le dossier du Sahara.
Bien que l’Union européenne ne se soit pas encore engagée par un soutien explicite à l’initiative marocaine d’autonomie, ses prises de position récurrentes traduisent une haute considération pour cette proposition, vue comme sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre le conflit régional autour du Sahara.
De nombreuses institutions européennes sont également engagées dans des partenariats économiques et commerciaux étendus avec le Maroc, incluant ses provinces du sud, ce qui équivaut à une reconnaissance de facto de la souveraineté du Royaume sur ces territoires, en dépit des tentatives de perturbation menées par le Polisario et ses soutiens.
Cette déclaration intervient alors que le Polisario intensifie ses campagnes de lobbying en Europe, appuyé par certains milieux qui cherchent à présenter le conflit comme une affaire de “décolonisation”, une lecture désormais obsolète et dépassée par les réalités et le droit international.
Cependant, l’Union européenne, par le biais de sa Commission, continue d’affirmer que le différend doit être résolu dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appellent toutes à une solution politique réaliste et de compromis – des critères que seule l’initiative marocaine remplit pleinement.
Il est à noter que la position exprimée par Nabila Massrali ne représente pas seulement l’exécutif européen, mais reflète également le consensus entre les capitales européennes, dont aucune n’a jamais reconnu la prétendue “république sahraouie”, plaçant ainsi cette entité dans une quasi-totale isolement diplomatique au sein du continent.
Cette déclaration officielle de la porte-parole de la Commission européenne constitue un nouveau revers pour la propagande séparatiste et confirme une fois de plus que l’Europe, dans toutes ses institutions et à travers ses États membres, considère le Polisario comme une entité non reconnue sur la scène internationale. La souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud continue ainsi de se renforcer, soutenue par ses partenaires stratégiques.
