Avec son nouveau concept gastronomique « Sans menu », le chef marocain Mehdi El Omari, qui entremêle cultures et ingrédients au gré de son instinct, se démarque sur le marché transalpin, écrit le média italien « TorinoToday ».
Installé en Italie depuis son enfance, le « talentueux chef marocain combine non seulement la culture gastronomique italienne et marocaine mais s’engage à diffuser un modèle de restauration imaginatif », indique le portail d’information dans un article consacré dimanche à la success-story de Mehdi El Omari.
« Ma cuisine est une improvisation multiculturelle raisonnée », déclare le chef au journal turinois, indiquant qu’“au lieu du menu, une offre statique, il suit, à chaque service, son instinct, son inspiration et la disponibilité des produits frais, offrant des combinaisons qui éveillent les sens de ses convives et les transportent dans une expérience culinaire unique”.
“Les idées me viennent soudainement. Je regarde les clients dans les yeux, j’essaie d’identifier leurs besoins et je leur propose une recette”, explique Mehdi El Omari, basé au Piémont dans le nord de l’Italie, notant que “les arômes lui permettent de raconter des histoires, comme celles de familles qui quittent leurs terres, mais pas leurs racines”.
Selon lui, ses “plats, ouverts et inclusifs, racontent son identité”. “J’ai grandi en Italie, mais entouré des épices et des senteurs marocaines, que ma mère m’a appris à utiliser avec amour”, fait-il savoir, évoquant également sa “délivrance des échecs du passé grâce à une cuisine de cœur et de passion”.
D’après le média italien, le chef marocain, dévoué à ses origines, tente d’offrir une halte gastronomique, qui allie culture et nourriture. “Je continue toujours à chercher et à me former pour que mon inspiration s’appuie sur des bases solides, qui me permettent d’interagir avec les clients et de satisfaire leurs curiosités”, affirme-t-il.
“Ma cuisine s’adresse aux personnes ouvertes d’esprit, qui sont prêtes à découvrir de nouveaux horizons et à s’imprégner des valeurs universelles”, conclut Mehdi El Omari.
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