Les dirigeants des pays des BRICS, réunis récemment à Johannesburg, ont asséné un coup fatal à l’Algérie et au «polisario» en soutenant la position du Maroc au sujet de la question du Sahara et en réaffirmant leur attachement à la légalité internationale, souligne, lundi, le magazine espagnol «Atalayar».
«La Déclaration sanctionnant la réunion des BRICS soutient incontestablement la position marocaine, qui a toujours insisté sur la nécessité de respecter et de contribuer positivement au processus mené exclusivement par les Nations Unies», indique la revue spécialisée dans les affaires maghrébines et arabes.
Les pays de ce groupement ont souligné également que «pour résoudre la question du Sahara marocain et trouver une solution politique à long terme à ce différend, le respect des résolutions et des paramètres du Conseil de sécurité est nécessaire», précise la publication espagnole, assurant que la communauté internationale, que ce soit au niveau des Nations Unies, des pays africains et aux quatre coins du monde, est favorable à l’initiative marocaine d’autonomie qui répond parfaitement à tous les paramètres de pragmatisme, de réalisme, de compromis et de durabilité requis par le Conseil de sécurité.
«Les tentatives d’inclure cette question dans les discussions ont été rejetées par les membres des BRICS et aucun d’entre eux ne l’a mentionnée dans ses déclarations», poursuit « Atalayar», notant que le fait qu’aucun d’entre eux ne reconnaisse l’entité « marionnette » montre que ces pays ont refusé d’utiliser les BRICS pour servir des causes perdues.
Selon le magazine, «cet échec doit servir d’avertissement à ceux qui persistent à vouloir donner une résonance mondiale à une pensée viscéralement isolée».
«Cette prise de position des BRICS démontre également l’attachement du groupe à ses relations et à ses alliances stratégiques avec le Royaume en dépit des ingérences extérieures», relève la revue espagnole.
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