La France a procédé, mardi, au lancement « réussi » d’un nouveau satellite d’observation militaire, afin d’accroître les capacités de surveillance et de renseignement de ses armées.
Ce deuxième satellite de la constellation CSO (Composante spatiale optique), lancé depuis le centre spatial guyanais, permettra également à la France « de disposer d’une plus grande autonomie en matière d’appréciation de situation et de décision », souligne le ministère des Armées dans un communiqué.
« Il participe à la modernisation de nos capacités spatiales de défense, déterminante pour la souveraineté nationale et l’autonomie stratégique de l’Europe », a déclaré la ministre des Armées, Florence Parly.
Le système d’observation militaire CSO apporte un niveau de résolution et une capacité d’acquisition « inégalés » en Europe, relève-t-on de même source.
Ce lancement est une « illustration concrète » du renforcement des moyens spatiaux militaires du pays, porté par la Loi de programmation militaire 2019-2025, qui vise à renouveler l’ensemble des capacités spatiales d’observation, de communication et de renseignement électromagnétique pour répondre aux nouvelles menaces et à permettre à la France de préserver la liberté d’accès et d’utilisation de l’espace, « indispensable » à son autonomie stratégique.
Le système d’observation spatiale de nouvelle génération CSO, composé de trois satellites, sera complètement déployé à l’horizon 2022 succédant progressivement aux satellites Hélios 2 actuellement en service, note le ministère.
Plus agile et réactif que ses prédécesseurs, CSO, positionné à 480 km d’altitude, permet de recueillir un plus grand nombre d’images d’une même zone géographique en un seul survol et délivre aux forces des images d’une qualité inédite.