A LA UNEMONDE

La presse italienne révèle la connivence entre le Polisario, l’Algérie et l’Iran : un triangle dangereux pour l’Europe et l’Occident

ALDAR/ Meryem Hafiani
Dans un reportage publié le 16 septembre 2025 par le magazine italien Panorama, le journaliste Stefano Piazza met en garde contre la formation d’un triangle d’instabilité très dangereux, piloté par le Front Polisario avec le soutien direct du régime algérien et sous le parrainage de l’Iran. Selon lui, ce triangle menace directement la sécurité du Sahara, de la région du Sahel, de la Méditerranée et de l’ensemble de l’Europe.

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Le reportage souligne que les États-Unis sont invités à accélérer l’ouverture de leur consulat à Dakhla, une mesure concrète pour consolider la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, reconnaissance officialisée en 2020 sous la présidence de Donald Trump. Un centre de recherche américain recommande également d’inscrire le Polisario sur la liste des organisations terroristes étrangères, compte tenu de ses activités armées et de ses liens avec des réseaux extrémistes.
Pour Stefano Piazza, le Polisario n’est plus un simple dossier de conflit régional : il est devenu un multiplicateur de chaos et d’instabilité, grâce au soutien algérien et aux liens croissants avec l’Iran et son bras régional, le Hezbollah. Le reportage décrit ce triangle d’intérêts douteux :
•Algérie : le parrain politique et militaire.
•Iran : le financier et fournisseur d’armes et de ressources.
•Hezbollah : le centre de formation et d’encadrement militaire.
Selon Piazza, cet enchevêtrement complique toute tentative de solution politique au conflit du Sahara et transforme la région en un nouveau point focal de conflits géopolitiques menaçant le Maroc et ses alliés occidentaux.

Le reportage s’attarde également sur la situation dramatique de dizaines de milliers de Sahraouis retenus dans les camps de Tindouf, vivant depuis des décennies dans des conditions misérables, privés d’eau, de soins et d’éducation. Des organisations humanitaires ont dénoncé des détournements répétés de l’aide internationale, une partie étant réaffectée au financement des activités militaires du Polisario.

Le journaliste avertit que ces camps pourraient devenir des réservoirs de recrutement jihadiste, à l’instar de la région du Sahel, qui a produit des chefs terroristes dangereux, notamment Adnan Abu al-Walid al-Sahraoui, ancien membre du Polisario devenu l’un des principaux leaders de l’État islamique au Grand Sahara avant sa mort en 2021 au Mali par les forces françaises.

Le reportage insiste sur le rôle central de l’Algérie, qui offre depuis des décennies refuge, protection et soutien financier, logistique et politique à la direction du Polisario à Tindouf. Les attaques à la roquette contre le festival de la Marche Verte près de la frontière marocaine en novembre 2024 ont été lancées depuis cette zone, ce que Rabat a qualifié de « provocation directe » depuis un territoire algérien.

Ainsi, selon Panorama, l’Algérie ne se contente pas de soutenir un mouvement séparatiste : elle utilise le Polisario pour régler ses comptes historiques avec le Maroc et ouvre en même temps la porte à l’Iran et au Hezbollah pour s’implanter en Afrique du Nord, ce qui constitue un danger supplémentaire dans le Sahel, déjà en proie aux organisations terroristes.

Stefano Piazza conclut que cette alliance tripartite entre le Polisario, l’Algérie et l’Iran n’est plus une question locale concernant uniquement le Maroc, mais un danger régional et international menaçant les intérêts de l’Europe et de l’Occident, faisant du Sahara un nouveau foyer d’instabilité et de terrorisme transfrontalier.

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