ALDAR/ Iman Alaoui
Lors d’une finale riche en tension et en émotions, l’équipe féminine du Maroc a été victime d’une injustice arbitrale flagrante face au Nigeria lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024, privant ainsi les « Lionnes de l’Atlas » d’une consécration historique sur leur propre sol et devant leur public.
Des erreurs arbitrales répétées, ainsi qu’un penalty évident non accordé, ont suscité une vive indignation parmi les supporters marocains et soulevé des questions quant à la crédibilité des instances responsables de l’arbitrage au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Ces erreurs ne se limitaient pas à des décisions isolées pouvant être excusées, mais reflétaient des indices d’un parti pris clair et systématique contre la sélection marocaine, notamment le refus de siffler un penalty net qui aurait pu changer le cours du match. Cette injustice ne s’explique pas seulement par une mauvaise appréciation ou un malentendu, mais soulève de sérieux doutes sur l’objectivité des arbitres et sur des influences et intérêts dépassant le cadre du football au sein de la CAF.
À la lumière de ces événements, des critiques sévères ont été adressées au système arbitral, qui a semblé jouer un rôle dans le freinage du développement du football féminin marocain, lequel a pourtant démontré un niveau compétitif et solide tout au long de la compétition. Cette situation met la CAF sous une pression internationale et locale pour corriger sa trajectoire et garantir la transparence et l’intégrité de l’arbitrage à l’avenir, afin d’éviter de telles dérives qui nuisent à la crédibilité des compétitions et à la réputation du continent dans son ensemble.
La position marocaine aujourd’hui ne se résume pas à une simple protestation pour la perte d’un titre, mais constitue un appel clair à une révision sérieuse du système d’arbitrage et des règles qui régissent le déroulement des tournois, pour assurer les droits des équipes qui déploient un effort considérable et offrent un spectacle de qualité devant un public avide de justice et de compétition loyale.
L’équipe féminine marocaine, qui a livré un match historique et fait preuve d’une détermination inébranlable, mérite d’être célébrée et non victime d’injustices, car ce qui s’est produit est rien de moins qu’une tentative d’annuler ses exploits à travers des décisions contestables. Cette expérience amère pourrait être un moteur encore plus fort pour le Maroc afin de poursuivre son chemin et réaliser son rêve continental dans un futur proche, mais cette fois-ci avec une arbitraire juste et intègre, à l’abri de tout doute.
Le message le plus important reste la nécessité d’une intervention immédiate et sérieuse de la CAF pour tenir les responsables de cette injustice comptables, et pour instaurer des règles d’arbitrage transparentes protégeant le football féminin africain et garantissant que les équipes méritantes soient sacrées sur le terrain et non autour de tables de décisions douteuses.
