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Dans un contexte de menaces numériques croissantes à l’échelle mondiale, le Maroc s’est classé au troisième rang mondial parmi les pays les plus ciblés par des cyberattaques en l’espace d’une semaine, selon un rapport récent publié par la plateforme spécialisée Hack Tuesday.
Ce rapport, diffusé sur le compte H4ckmanac, révèle que l’Italie arrive en tête avec 44 attaques informatiques, suivie par les États-Unis avec 43 attaques, puis le Maroc avec 27 cyberattaques ayant visé des infrastructures numériques sensibles à travers le Royaume.
L’étude précise que les secteurs les plus exposés à l’échelle internationale sont les institutions étatiques, militaires et sécuritaires, représentant à eux seuls 35 % des attaques recensées, soit 73 incidents en seulement sept jours.
Concernant le Maroc, plusieurs groupes de hackers opérant depuis l’Algérie ont été identifiés comme responsables d’un certain nombre d’attaques. Parmi eux figure notamment le groupe abaRoot DZ, connu pour ses actions de piratage à visée politique et stratégique.
Sur le plan international, le rapport souligne que le groupe russe NoName057 s’est imposé comme l’acteur le plus actif et agressif, en enregistrant le plus grand nombre d’attaques pendant la même période, ciblant des secteurs souverains et des services vitaux dans plusieurs pays.
Cette recrudescence des attaques met en lumière l’urgence pour le Maroc de renforcer sa cybersécurité, tant sur le plan technique que juridique et en matière de coordination entre les différents services de renseignement. Alors que le pays poursuit sa transformation numérique, les risques associés augmentent, ce qui exige une mobilisation accrue des institutions publiques et du secteur privé pour préserver la souveraineté numérique face à des menaces de plus en plus sophistiquées.