A LA UNEMONDE

Plaider pour la justice, une tradition chinoise au sein des Nations Unies

(Note de l’éditeur : Cet article représente le point de vue de l’auteur He Bin et pas nécessairement celui de CGTN.)

Il y a 54 ans, la 26e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, par l’adoption à une majorité écrasante de la résolution 2758, a décidé de rétablir la République populaire de Chine dans tous ses droits et de reconnaître ses représentants comme les seuls légitimes à l’Organisation des Nations Unies.

Cela marque le retour du peuple chinois, un quart de la population mondiale, à la tribune des Nations Unies. Un retour qui n’est pas fait sans peine. C’est le résultat des efforts communs de tous les pays épris de paix et de justice.

Membre fondateur des Nations Unies, la Chine figure parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de cette organisation internationale née après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis sa fondation en 1949, la République populaire de Chine, qui représentait toute la Chine, en a été longtemps exclue. Le siège légitime de la Chine aux Nations Unies a été occupé par les autorités du Kuomintang à Taïwan.

De 1949 à 1971, le gouvernement et le peuple chinois ont mené une lutte de 22 ans pour le rétablissement de la République populaire de Chine dans son siège légitime aux Nations Unies. Une lutte soutenue par un nombre croissant de pays dans le monde au fil des ans.

Nombreuses étaient les personnalités de la communauté internationale qui se sont prononcées en faveur de la Chine nouvelle au sein des Nations Unies. Parmi elles, le défunt Roi Hassan II du Maroc, qui était alors le prince héritier Moulay El-Hassan. Lors d’une réunion de la 15e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le jeune prince héritier a demandé aux Nations Unies d’admettre la Chine nouvelle dans son sein. Il a lancé des interrogations retentissantes : « Est-il juste et équitable que six cents millions d’individus, le tiers du monde, n’existent pas parmi nous ? … Est-il possible d’imaginer que … cette maison qui doit être la maison de tous lui soit fermée ? » Moulay El-Hassan a appelé à tous les pays d’être réalistes, de voir le problème en face et d’admettre la Chine nouvelle au sein des Nations Unies, « car au fond sa participation avec nous aurait certainement un plus grand poids que son opposition à l’Assemblée générale des Nations Unies », a-t-il plaidé.

C’est grâce aux efforts communs de tous les pays et peuples engagés aux côtés de la justice, représentés par le roi Hassan II, que la Chine a occupé son siège légitime au sein des Nations Unies.

Ce rétablissement de la Chine nouvelle aux Nations Unies revêt une grande portée profonde pour le pays comme pour le monde entier. Les 54 années écoulées depuis cet événement ont été témoins du développement pacifique de la Chine et de sa contribution au bien-être de l’humanité.

Le peuple chinois a, en solidarité et en coopération avec les autres peuples du monde, défendu l’équité et la justice internationales, apportant une contribution majeure à la paix et au développement dans le monde. Le peuple chinois, très attaché à la paix et profondément conscient de l’importance de la paix et de la stabilité, poursuit depuis toujours la politique étrangère d’indépendance et de paix, travaille à défendre l’équité et la justice et s’oppose fermement à l’hégémonisme et à la politique du plus fort.

Dans le monde actuel de turbulences et de transformations, marqué par une montée de l’unilatéralisme, du protectionnisme et de l’hégémonisme, la Chine continuera de se prononcer en faveur de la justice au sein des Nations Unies, afin de préserver l’équité et la justice internationales. Elle sera pour toujours un bâtisseur de la paix mondiale, un contributeur au développement mondial et un défenseur de l’ordre international.

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