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La capitale libyenne, Tripoli, a connu une escalade inquiétante des tensions sécuritaires dans la soirée du lundi, avec de violents affrontements éclatant dans plusieurs de ses quartiers. Des informations font état de la mort d’Abdelghani Al-Kikli, chef de l’Appui à la Stabilité, un organisme relevant du Conseil présidentiel.
Des médias locaux rapportent qu’Al-Kikli a été tué dans les locaux de la « Brigade 444 Combat », qui dépend de la région militaire de Tripoli, après avoir été la cible de tirs directs. Bien qu’aucune confirmation officielle n’ait été émise jusqu’à présent, un climat d’inquiétude règne parmi les habitants, notamment avec la présence de groupes armés dans les rues de la ville dans la nuit de lundi à mardi, selon des publications relayées sur les réseaux sociaux.
Dans le même contexte, des sources médiatiques ont annoncé la suspension du trafic aérien à l’aéroport international de Mitiga, avec la réorientation de la plupart des vols vers l’aéroport de Misrata, ce qui illustre l’ampleur des tensions sécuritaires actuelles.
La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a rapidement publié un communiqué appelant toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter toute action susceptible d’aggraver les tensions. Elle a exigé une désescalade immédiate et l’abstention de tout acte provocateur, exprimant sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire.
Abdelghani Al-Kikli, surnommé « Ghnewa », était l’une des figures sécuritaires les plus influentes de Tripoli. Il dirigeait l’Appui à la Stabilité, un organisme créé en 2021 par décision du Conseil présidentiel du précédent gouvernement d’union, avec pour mission d’assurer la protection des institutions officielles et des hauts responsables, en plus de conduire des opérations sécuritaires et militaires sensibles au sein de la capitale.
La situation à Tripoli reste ouverte à de multiples scénarios, avec des craintes croissantes d’une intensification des affrontements et de leur propagation, à moins qu’une intervention intérieure et internationale efficace ne parvienne à les contenir rapidement.
