La Moldavie appuie le plan d’autonomie et le considère comme “la base la plus sérieuse et crédible pour le règlement du différend” autour du Sahara marocain
La Moldavie appuie le plan d’autonomie et le considère comme “la base la plus sérieuse et crédible pour le règlement du différend” autour du Sahara marocain

La Moldavie a exprimé, mardi à Chisinau, son appui au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour régler définitivement le différend régional autour de son Sahara, le considérant comme “la base la plus sérieuse et crédible” pour le règlement de ce différend.
Ce soutien a été exprimé dans une Déclaration conjointe adoptée à l’issue d’entretiens entre le ministre des Affaires étrangères de la République de Moldavie, Mihai Popșoi, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite de travail à Chisinau.
La République de Moldavie a également exprimé son “plein soutien aux efforts sincères” déployés par le Maroc pour la résolution de la question du Sahara marocain.
Le chef de la diplomatie moldave a réitéré, à cette occasion, le soutien de son pays au processus mené par les Nations Unies en vue d’une solution politique juste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable pour les parties.
Les deux ministres ont également convenu de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirmé leur soutien à la résolution 2756 (2024) du Conseil de sécurité, qui a souligné le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’un accord réaliste, pragmatique et durable et d’une solution politique basée sur le compromis.
Le Royaume du Maroc et la République de Moldavie ont, d’autre part, affirmé leur soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, et à ses efforts visant à faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et des principes et objectifs de la Charte des Nations Unies.
Ils ont également réaffirmé leur soutien à la MINURSO, précise-t-on dans la Déclaration conjointe.