
Aldar /
Le Conseil des ministres algérien a récemment approuvé un projet de loi permettant la déclaration de la mobilisation générale en cas de menaces potentielles pesant sur le pays.
Cette décision a suscité des réactions contrastées à travers l’Algérie, notamment en Kabylie, où de nombreuses voix ont exprimé un refus catégorique, estimant qu’il s’agit d’une tentative d’impliquer les jeunes Kabyles dans des conflits qui ne les concernent pas.
Selon plusieurs observateurs, l’Algérie ne fait pas face à un véritable danger extérieur, mais souffre plutôt de crises internes causées par des choix politiques et militaires jugés “isolés”, plaçant le pays dans une situation délicate tant sur le plan régional qu’international.
Des critiques virulentes ont ainsi été formulées par des figures kabyles à l’encontre des autorités, affirmant que cette loi vise à utiliser les réservistes comme un bouclier pour défendre le régime, plutôt que pour protéger la nation. Elles mettent également en garde contre la répétition de ce qu’elles appellent “l’erreur stratégique de 1963”, lorsque les Kabyles furent entraînés dans des conflits politiques post-indépendance.
Dans ce climat tendu, ces voix réaffirment l’attachement de la Kabylie à son propre choix de liberté et à son droit à l’autodétermination, loin des politiques centralisées de l’État.