
Aldar /
En France, les appels à suspendre la délivrance de visas aux citoyens algériens se multiplient, dans un contexte de controverse croissante autour du refus des autorités algériennes d’accueillir leurs ressortissants expulsés sur décision des autorités françaises. Cette revendication s’inscrit dans un débat houleux sur la politique migratoire entre les deux pays. Les partisans de cette initiative estiment que l’Algérie ne coopère pas suffisamment dans l’exécution des arrêtés d’expulsion du territoire français, renforçant ainsi leur demande d’imposer des restrictions plus strictes sur les visas accordés aux Algériens.
Des militants français ont lancé une pétition en ligne appelant le gouvernement à prendre des mesures fermes contre l’Algérie, estimant que la poursuite de la délivrance de visas dans ces conditions constitue une rupture du principe de réciprocité entre les deux pays.
Tensions diplomatiques entre les deux pays
La question de l’immigration irrégulière et du renvoi des migrants en situation illégale a toujours été une source de friction entre Paris et Alger. L’Algérie s’oppose à certaines expulsions, notamment dans les cas où les individus ne possèdent pas de documents prouvant leur identité algérienne. Cette tension s’est déjà répercutée sur les politiques de visas. En 2021, la France avait décidé de réduire le nombre de visas accordés aux Algériens, une décision qui avait suscité une vive indignation en Algérie.
Les autorités françaises n’ont pas encore pris de position officielle claire sur ces revendications, mais il n’est pas exclu que cette nouvelle pétition alimente un débat politique interne sur l’avenir des politiques de visas avec l’Algérie.
Reste à savoir si Paris adoptera des mesures strictes en réponse à ces demandes.