![L’Algérie perd son influence en Afrique : Plus personne n’aime l’Algérie 1 691d8124 f0d8 440f abf5 aa52628f7a4e](https://fr.aldar.ma/wp-content/uploads/2025/02/691d8124-f0d8-440f-abf5-aa52628f7a4e-780x470.jpeg)
ALDAR / Analyse
La diplomatie algérienne connaît un net recul sur le plan africain, accumulant des revers successifs dans ses tentatives d’influence au sein des institutions de l’Union africaine.
Le dernier échec en date s’est produit au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, où l’Algérie n’a pas réussi à renforcer sa position régionale. Ce revers a suscité des réactions critiques, comme celle publiée par la page Eritrea Digest sur la plateforme X, qui a commenté : « Plus personne n’aime l’Algérie ».
Ce déclin ne peut être dissocié des transformations en cours sur le continent africain, où de nombreux pays prennent davantage conscience de la nécessité de s’éloigner des conflits artificiels pour se concentrer sur le développement et la coopération économique. Dans ce contexte, les appels au sein de l’Union africaine à reconsidérer l’adhésion du Polisario se sont multipliés, illustrés par la campagne grandissante sous le hashtag #Expulser_Le_Polisario_De_L’Union_Africaine, qui traduit l’opposition croissante au maintien de ce mouvement comme membre de l’organisation continentale.
La politique étrangère algérienne, longtemps basée sur une influence traditionnelle et des alliances idéologiques, semble aujourd’hui incapable de s’adapter aux évolutions du continent. Alors que le Maroc consolide sa présence en Afrique à travers des partenariats économiques et des investissements stratégiques, l’Algérie se limite à des manœuvres diplomatiques qui ne produisent pas de résultats concrets.
Des analystes estiment que ce recul est dû à plusieurs facteurs, notamment les crises internes qui secouent le régime algérien et la faiblesse de sa stratégie diplomatique face aux mutations du paysage africain.
Dans cette nouvelle réalité, l’Algérie apparaît en position de faiblesse au sein de l’Union africaine, incapable d’imposer son agenda comme par le passé. Avec la montée des appels à l’expulsion du Polisario, elle se retrouve confrontée à une équation inédite…