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Les autorités françaises ont remis une liste de 60 citoyens algériens qu’elles qualifient de “plus dangereux”, exigeant leur expulsion vers leur pays.
Le ministre français de l’Intérieur et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a affirmé que son pays attend de l’Algérie une coopération pour l’exécution des expulsions, avertissant que tout refus ou tergiversation de la part des autorités algériennes serait suivi d’une “réaction progressive et escalatoire” de la France.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre du durcissement des politiques françaises à l’égard des migrants en situation irrégulière, en particulier ceux que les autorités considèrent comme une menace pour la sécurité publique. Ces dernières années, les relations franco-algériennes ont connu des tensions croissantes, notamment sur les questions des visas et du retour des migrants indésirables.
Cette décision soulève des interrogations quant à la réaction de l’Algérie, d’autant plus qu’elle a déjà refusé, à plusieurs reprises, de reprendre certains expulsés, exigeant des preuves claires confirmant leur nationalité algérienne avant d’accepter leur retour. L’Algérie acceptera-t-elle cette fois les conditions françaises, ou ce dossier compliquera-t-il encore davantage les relations bilatérales entre les deux pays ?