Pressions algériennes sur Kaïs Saïed entravent les efforts de la Tunisie pour rompre ses relations avec le Polisario et rétablir les relations avec le Maroc

ALDAR/

Des sources bien informées ont révélé que certaines parties spécifiques du ministère des Affaires étrangères tunisien déploient des efforts considérables pour rétablir les relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc et ramener les ambassadeurs à leurs postes, après une crise diplomatique survenue à la suite de la rencontre entre le président tunisien Kaïs Saïed et le leader du Front Polisario lors du sommet « TICAD » Japon-Afrique organisé en Tunisie en 2022.

Les sources ont indiqué que l’État tunisien a montré une « forte et réelle volonté » de surmonter les différends et d’ouvrir un nouveau chapitre avec le Maroc, précisant que le ministère des Affaires étrangères a récemment pris une série d’initiatives visant à atteindre cet objectif.

Cependant, les sources ont confirmé que ces efforts rencontrent des « difficultés majeures » sans préciser leur nature, mais elles n’ont pas exclu la possibilité de pressions extérieures entravant ces démarches.

Dans ce contexte, des observateurs estiment que le différend entre les deux pays ne se résume pas à une simple tension passagère, mais reflète des complexités régionales et internationales allant au-delà des relations bilatérales. Il est supposé que des puissances extérieures, représentées par le régime algérien, cherchent à maintenir une situation de statu quo entre les pays du Maghreb pour préserver leurs propres intérêts.

Le rétablissement de la chaleur des relations tuniso-marocaines constitue un pas important vers le renforcement de la coopération dans la région maghrébine, qui souffre d’une fragmentation politique entravant l’intégration régionale. Cependant, le succès de ces efforts reste tributaire de la capacité des deux pays à surmonter les obstacles internes et externes et à restaurer la confiance mutuelle, loin des influences extérieures.