La Banque centrale d’Italie s’est dite prête à intégrer la blockchain tout en se conformant à la réglementation des marchés des crypto-actifs (MICA), annonçant qu’elle examinera de nouveaux moyens pour appliquer la technologie des registres distribués (DLT).
La Banque d’Italie cherche de nouvelles façons d’appliquer la technologie des registres distribués (DLT) et se prépare à l’avènement de la réglementation MICA, a déclaré mardi le gouverneur de la banque centrale, Ignazio Visco, lors du forum Assiom Forex, organisé par l’association italienne des marchés financiers à Milan. La DLT peut offrir des avantages tels que des transactions transfrontalières moins chères et une efficacité accrue du système financier, a relevé M.Visco, faisant savoir que la banque centrale italienne « se concentre sur la nécessité d’identifier les domaines » où le DLT peut contribuer à la stabilité financière et à la protection des consommateurs.
Le gouverneur de la banque centrale a, également, exprimé le souhait de voir des réglementations trier le marché des crypto-actifs pour séparer « les instruments et services à haut risque qui détournent les ressources des activités productives et du bien-être collectif » de ceux qui apportent un bénéfice tangible à l’économie. Selon lui, seulement 2 % des ménages italiens investissent dans la crypto. Cette réticence s’explique essentiellement par le manque de réglementation. Pour pallier cette situation, les régulateurs italiens pensent un environnement crypto conforme aux nouvelles lois de l’Union Européenne. La Banque centrale d’Italie oeuvre étroitement avec les régulateurs. Le but : mettre en place des activités d’autorisation et de surveillance prévues dans le règlement MiCA.
Le réglement MiCA ou loi sur les marchés cryptoactifs est un nouveau règlement de l’UE visant à offrir un cadre réglementaire commun pour l’ensemble de l’écosystème financier qui s’articule autour de la blockchain et des crypto-monnaies.
ALdar : LA MAP