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journal ivoirien : « Foire 1-54 a Marrakech » La galerie Cécile Fakhoury expose les œuvres de cinq artistes

La Foire de l’art contemporain africain  »1-54 » a Marrakech, au Maroc, est de retour, écrit le quotidien ivoirien ’’Fraternité Matin’’, notant que pour ce retour la Galerie Cécile Fakhoury, présente à Abidjan, Dakar et Paris va exposer du 9 au 12 février cinq artistes complémentaires dans leurs recherches artistiques d’une part et leurs parcours, d’autre part.

Ce sont, Aboudia, Mariam Abouzid Souali, Elladj Lincy Deloumeaux, Rachel Marsil et Yo-Yo Gonthier qui se distinguent de par la transmission de leur vision du monde et leurs histoires personnelles, entre Marrakech, Dakar, Abidjan, Madagascar ou Paris.

Le témoignage de la vie quotidienne dans la capitale économique et culturelle de Côte d’Ivoire caractérise les créations d’Aboudia. Il puise dans l’esthétique des graffitis des murs des quartiers populaires d’Abobo, Yopougon ou Treichville pour mieux exprimer des œuvres à la dimension de ses ambitions, fait savoir l’auteur de l’article.

Et de poursuivre qu’Aboudia fait partie de la trempe des artistes qui attirent l’attention sur son travail. «Les artistes ivoiriens n’ont pas le droit de se faire raconter leur histoire récente et la marche du pays. Ce sont eux qui doivent la raconter et la fixer d’une tache indélébile pour témoigner de notre histoire», affirme-t-il. Aujourd’hui, dans les œuvres d’Aboudia, c’est la Côte d’Ivoire qui se raconte à travers son style de vie.

Pour ce qui est des œuvres de la peintre Mariam Abouzid Souali, Basée à Marrakech, elles plongent l’observateur dans l’univers du jeu et de l’enfance. De cet univers qui évolue avec les échangeurs d’autoroute, champs d’exploitation minière, ports industriels l’on s’aperçoit de l’absence des enfants, ajoute le journal.

Quant à Elladj Lincy Deloumeaux, il plonge l’observateur dans un univers de portraits souvent mélancoliques. Faisant voyager à la frontière du réel et du rêvé, quelque part entre la Caraïbe, l’Afrique de l’Ouest et l’Europe.

Rachel Marsil aborde, quant à lui, des notions d’identité et de représentation à travers sa recherche faite de peinture, dessin, textile ou céramique. Elle sert ainsi à l’observateur un univers intimiste et coloré.

Yo-Yo Gonthier est un photographe plasticien. L’artiste questionne l’effacement de la mémoire entre le monde occidental et l’espace africain. Aussi s’intéresse-t-il à la réminiscence d’une culture coloniale en France et particulièrement dans les Territoires d’Outre-mer, conclut le journal.

A rappeler que la ville de Marrakech accueillera, du 9 au 12 février, la Foire d’art contemporain  »1-54 », une grand-messe de retour après trois années d’absence dues à la pandémie du Covid-19. Une soixantaine d’artistes internationaux donneront à voir leurs dernières œuvres.

 

ALdar : LA MAP

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