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Ouverture au Cap de la conférence internationale sur l’exploitation minière en Afrique

La conférence internationale «Investir dans l’exploitation minière en Afrique» connue sous le nom «African mining indaba» s’est ouverte, lundi dans la ville sud-africaine du Cap (1470 km de Pretoria), avec pour objectif ultime de drainer davantage d’investissements dans le secteur minier en Afrique.

Pendant quatre jours, près de 7000 délégués, des exploitants miniers, des chefs de gouvernement et des ministres d’Afrique, des investisseurs privés et des organisations de la société civile, réunis au Centre international des conférences du Cap, échangeront des idées, signeront des contrats et réfléchiront à la gestion des ressources minières sur le continent.

En tant que telles, les conversations en arrière-plan pourraient porter autant sur la géopolitique et la gouvernance du secteur que sur les teneurs en minerai, les tendances actuelles, les défis auxquels le secteur est confronté et les moyens de les résoudre.

S’exprimant à cette occasion, Laura Cornish, directrice principale de la stratégie de communication de Mining Indaba, a indiqué que ce plus grand événement axé sur l’exploitation minière sur le continent tentera de découvrir des poches d’excellence et comment cela peut être reproduit dans les pays africains.

Notant que l’événement servirait également de plate-forme d’apprentissage, elle a soutenu que les discussions entre tous les acteurs et intervenants dans ce secteur porteur en Afrique est de nature à permettre de transcender tous les obstacles auxquels fait face l’exploitation minière dans le continent.

L’Afrique doit prendre de nouvelles mesures pour mieux exploiter l’enrichissement des minéraux, a-t-elle déclaré, relevant que l’investissement dans la recherche, les incitations fiscales, l’optimisation des zones économiques spéciales et la résolution de la crise énergétique contribueraient grandement à créer un tel environnement.

D’autres intervenants ont souligné l’importance du secteur minier en Afrique, rappelant que le continent était arrivé il y a quelques années en deuxième position après le Canada en termes d’investissements pour l’exploration minière. Mais si les potentiels sont énormes, les défis sont nombreux.

Pour que l’exploitation minière se développe encore plus, les mineurs à petite échelle doivent avoir un espace pour se développer, relèvent-ils, arguant que «l’un des problèmes du secteur est qu’au lieu de développer l’exploitation minière à petite échelle de manière ordonnée, un groupe de personnes s’organise pour perturber cette exploitation».

Ils ont également évoqué la responsabilité sociale et la manière dont les compagnies minières gèrent leur personnel, notant que de plus en plus souvent, les communautés locales et les mineurs réclament, parfois de manière violente, de pouvoir bénéficier des dividendes issus de l’extraction des minerais.

En Afrique, les grandes exploitations minières ont rapporté d’importants profits aux compagnies étrangères mais peu aux populations locales. Les Etats africains tentent aujourd’hui de canaliser une plus grande part des revenus miniers vers des objectifs de développement.

En effet, l’industrie minière est un secteur clé pour les économies de nombreux pays africains. Elle représente à elle seule la majorité des exportations et compte pour une part importante du PIB de leurs économies.

 

Aldar : LA MAP

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