La résolution du Parlement européen (PE) à l’égard du Maroc susurre non seulement une cabale préparée contre le Royaume, mais renseigne sur le nouveau cheval de Troie qui prend prétexte dirimant du « non-respect de la liberté d’expression et de la liberté des médias » pour ourdir une ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain et respectueux de la légalité et du droit international, a souligné le professeur universitaire camerounais, Alphonse Zozime Tamekamta.
« Le Parlement européen a cru être en droit de donner des leçons au Maroc, en fondant ses récriminations sur des allégations factices », a relevé le professeur d’Histoire des relations internationales (Polémologie et irénologie africaines) à l’Université de Yaoundé, mettant en avant que le Royaume demeure un Etat musulman et souverain, ayant fait le choix irréversible de construire un État de droit démocratique, en poursuivant résolument le processus de consolidation et de renforcement des institutions d’un pays moderne.
De ce point de vue, indique-t-il, le Maroc est un État de droit, souverain et légaliste, qui n’entend recevoir de leçons d’aucune entité parlementaire, soit-elle européenne, en matière de respect rigoureux et de protection irréversible des droits de l’Homme.
Face à ses allégations non fondées, Zozime Tamekamta rappelle que les deux chambres du Parlement marocain ont fait part de leur totale désapprobation de cet acharnement incompréhensible et de cette ingérence inadmissible.
Ainsi, explique-t-il, le Royaume s’est acquitté « d’un de ses devoirs réglementaires et souverains: protéger les citoyens victimes et sanctionner ceux coupables d’actes répréhensibles », précisant que seules les juridictions compétentes, dans ce cas, peuvent dire le droit. « Et le droit a été dit, peu importe les pressions et autres chantages pour des desseins inavoués ! », met en relief Alphonse Zozime Tamekamta.
L’auteur de l’ouvrage « Le Sahara marocain: Contours polémologiques et perspectives irénologiques » , a relevé que le Maroc est un membre actif au sein de plusieurs organisations internationales et s’est engagé « à souscrire aux droits, principes et obligations énoncés dans les chartes et conventions respectives », tel que mentionné dans la constitution de 2011.
« Dans la foulée et dans la poursuite de ses engagements souverains, le Maroc avait ratifié plusieurs traités internationaux dont la Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT); la Convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’encontre des femmes (CEDAW); et la convention sur les droits de l’enfant (CRC); la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs contre les disparitions forcées de 2006…
« État souverain et respectueux du droit international et de son dispositif juridique interne, le Maroc n’entend et ne consent, ni à sous-traiter sa souveraineté internationale, ni à l’hypothéquer pour convenir aux valeurs des autres », conclut l’universitaire camerounais.
ALdar : LA MAP