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Chambre des représentants: appel à l’accélération de la réalisation du projet intégré de traitement du problème de l’oued Oum Rabii

Le rapport de « la mission exploratoire temporaire pour s’arrêter sur la situation de l’oued Oum Rabii », mise en place à l’initiative de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, a appelé à l’accélération de la réalisation du projet intégré de traitement des problèmes que connaît l’oued Oum Rabii, notamment ceux liés aux eaux usées et leur impact sur la biodiversité, la population des poissons et les professionnels de la pêche artisanale exerçant dans la région.

Le rapport, dont le contenu a été présenté mardi lors d’une séance plénière de la Chambre des représentants, a recommandé l’élaboration de ce projet qui concerne le deuxième long fleuve au Maroc (plus de 555 km), dans le cadre d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Equipement et de l’Eau et l’ensemble des départements ministériels concernés, outre le Conseil de la région Casablanca-Settat, le Conseil provincial d’El Jadida, les communes donnant sur le fleuve et d’autres établissements à l’instar de l’OCP, dans le but de drainer les investissements et d’assurer un développement touristique et économique de la région.

Le document appelle à entamer le lancement des études, à mobiliser les ressources nécessaires, établir des partenariats et plans sectoriels en prenant en considération la croissance démographique, l’urbanisation, outre l’élargissement de la première étude réalisée par le ministère de l’Equipement et de l’Eau qui ne concerne que l’embouchure du fleuve pour englober une distance de 15 km allant de l’embouchure au barrage Sidi Daoui. Il s’agit aussi de mettre à niveau le plan d’aménagement de la ville d’Azemmour pour englober l’embouchure et les deux rives du fleuve, avec la possibilité de créer un domaine territorial dédié à l’embouchure, aux deux rives et les zones hydriques qui y sont liées.

Dans l’attente de l’achèvement des études et parallèlement à l’exécution du projet intégré, le ministère de l’Equipement et de l’Eau est appelé à œuvrer par ses propres moyens à effectuer une extraction du sable à chaque fois que cela s’avère nécessaire et au moins tous les 3 ou 4 mois, souligne le rapport.

Le rapport insiste sur la nécessité d’éviter de placer le sable extrait dans un lieu proche de l’embouchure, appelant à l’exploitation par l’administration de ce sable au profit de la plage et pour soutenir des projets de développement au bénéfice de la population de la région.

Il a également appelé les parties concernées à faire le nécessaire pour accélérer la réalisation d’une station de traitement des eaux usées à Azemmour, notant que tout retard dans la réalisation dudit projet ne fera qu’aggraver le taux de pollution du fleuve notamment dans le contexte de la sécheresse.

Par ailleurs, le rapport a mis l’accent sur la nécessité de fournir aux départements et établissements concernés, ainsi qu’à l’ensemble des intervenants, l’ensemble des données disponibles et études réalisées pour les aider à élaborer leurs visions et propositions concernant la solution définitive au problème de l’embouchure, tout en sensibilisant les établissements publics et les entreprises privées, ainsi que l’ensemble des citoyens à l’importance de l’usage rationnel de l’eau et au danger que représentent les déchets et les objets pollués jetés dans le fleuve.

Cette mission exploratoire a été mise en place à la demande du groupe du progrès et du socialisme pour s’arrêter sur la situation du fleuve dans la province d’El Jadida en raison notamment de la baisse du débit et de la pollution menaçant la biodiversité et la population.

 

ALdar : LA MAP

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