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Biden promet à Ashraf Ghani un partenariat « soutenu » avec l’Afghanistan

Le président américain, Joe Biden, a assuré vendredi son homologue afghan, Ashraf Ghani, que les États-Unis entendent maintenir un partenariat «soutenu » avec l’Afghanistan après le retrait des troupes internationales qui suscite de vives inquiétudes sur l’avenir du pays. « Le partenariat entre l’Afghanistan et les États-Unis ne se termine pas. Il va être soutenu », a déclaré M. Biden au cours d’une réunion avec M. Ghani à la Maison Blanche. Washington avait fixé le retrait des forces américaines de ce pays au plus tard le 11 septembre mais devrait le compléter beaucoup plus tôt. Selon l’Associated Press, ce retrait sera finalisé durant les deux prochaines semaines, faisant craindre une résurgence des violences. Seulement 650 soldats devraient être maintenus dans le pays pour assurer la sécurité des diplomates américains sur place, indique-t-on. L’administration Biden a annoncé cette semaine prévoir l’évacuation de milliers d’Afghans qui collaborent avec l’armée américaine et qui pourraient désormais être la cible des talibans.

« Nos troupes sont peut-être en train de partir, mais notre soutien à l’Afghanistan ne se termine pas en termes d’appui et de maintien de leur soutien militaire ainsi que de leur soutien économique et politique », a ajouté le locataire de la Maison Blanche.

Intervenant à cette occasion, le président afghan a évoqué « un nouveau chapitre » dans les relations entre Washington et Kaboul qui « ne sera pas militaire mais global ».

L’envoyée de l’ONU en Afghanistan, Deborah Lyons, a récemment appelé le Conseil de sécurité à aider à éviter le pire dans ce pays, sur fond du prochain retrait des troupes internationales et de l’impasse actuelle dans les négociations de paix avec les talibans. L’annonce du retrait de toutes les troupes internationales d’Afghanistan dans les prochains mois a provoqué « une secousse sismique dans le système politique afghan et la société dans son ensemble », a déclaré Mme Lyons lors d’une réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel, notant que si cette décision de retrait était attendue, « sa rapidité – la majorité des troupes étant déjà retirées – ne l’était pas ».

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