Par Imane Alaoui/ ALDAR
À l’heure où le Maroc se prépare avec fierté à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025, dans une ambiance d’unité nationale et de mobilisation générale, une campagne numérique d’une ampleur inédite vise à saper la réputation et la crédibilité du Royaume.
Selon plusieurs rapports spécialisés, un vaste réseau de désinformation orchestré par des milliers de comptes fictifs — estimés à plus de 100 000 — est à l’origine d’une offensive numérique contre le Maroc. Ces comptes, gérés depuis l’étranger dans le cadre d’opérations coordonnées, diffusent massivement de fausses informations et des contenus manipulés destinés à semer le doute sur la capacité organisationnelle du pays. L’objectif : décrédibiliser les institutions sportives marocaines et minimiser l’importance des préparatifs en cours pour ce grand rendez-vous continental.
Des sources en cybersécurité soulignent que cette attaque ne relève pas du hasard, mais s’inscrit dans une guerre numérique continue visant les nations africaines émergentes, et particulièrement le Maroc, devenu un modèle de réussite en matière de développement, d’infrastructures et d’organisation d’événements sportifs internationaux. Les analystes estiment que cette campagne digitale revêt des dimensions politiques et géostratégiques : elle émanerait d’acteurs dérangés par l’ascension du Royaume sur la scène africaine et mondiale, surtout après ses succès diplomatiques et sportifs récents, ainsi que sa préparation à coorganiser la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal.
Malgré la virulence de ces attaques, leur impact demeure limité face à la réalité tangible sur le terrain : les chantiers avancent à un rythme soutenu, les structures sportives se modernisent, et la confiance des supporters comme des instances africaines envers le Maroc reste intacte. Fort de son expérience en matière d’organisation d’événements majeurs, le pays affronte aujourd’hui une double bataille : celle du terrain et celle de l’image.
Mais une chose est certaine : ces campagnes artificielles, aussi coordonnées soient-elles, ne sauraient entamer la détermination d’un pays résolument tourné vers l’excellence, ni ébranler la foi du continent africain en la capacité du Maroc à faire de la CAN 2025 un moment historique pour le football africain.
