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Gen Z 212 : une nouvelle génération marocaine qui revendique des réformes dans le cadre des constantes nationales

Gen Z 212 : une nouvelle génération marocaine qui revendique des réformes dans le cadre des constantes nationales

ALDAR / Imane Alaoui

Un nouveau mouvement de jeunesse baptisé “Gen Z 212” commence à faire parler de lui au Maroc. Porté par une frange de la nouvelle génération, il exprime haut et fort des revendications de réformes profondes dans des domaines essentiels tels que la santé, l’éducation et la justice sociale.

Cette mobilisation illustre les transformations structurelles que connaît le pays, à l’heure où une génération numérique, consciente et connectée, s’invite désormais au cœur du débat public.

Particularité notable : le mouvement n’inscrit pas ses revendications en dehors du cadre national. Il affirme clairement son attachement à la monarchie, sous l’autorité du roi Mohammed VI, ainsi que son indéfectible engagement en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc. Une position qui lui confère une légitimité singulière, le distinguant des tentatives passées d’expression de la jeunesse, souvent en décalage avec le contexte politique ou institutionnel.

L’émergence de “Gen Z 212” n’est pas un phénomène isolé. Elle traduit la soif des jeunes Marocains de trouver de nouveaux espaces d’expression et de participation à l’élaboration des politiques publiques, loin des schémas traditionnels des partis et syndicats, jugés incapables de répondre à leurs aspirations. En parallèle, leurs revendications placent l’État face à un défi crucial : comment accélérer les réformes sociales et économiques pour répondre aux attentes d’une génération élevée dans l’ère du numérique et de l’ouverture ?

Pour ce mouvement, les réformes en matière de santé et d’éducation ne peuvent plus être considérées comme secondaires : elles constituent désormais une priorité stratégique pour construire le Maroc de demain. Les jeunes de la “Gen Z” estiment en effet que développement durable et justice sociale ne sauraient être atteints sans un système de santé performant et une éducation moderne, capable de former les talents et de libérer les énergies.

Alors que l’opinion publique observe attentivement les premiers pas de ce mouvement, une question centrale se pose : l’État saura-t-il capter le signal envoyé par cette jeunesse et y répondre de manière constructive, ou bien ces initiatives resteront-elles sans traduction concrète sur le terrain ?

En ce sens, “Gen Z 212” apparaît à la fois comme un signal d’alerte et une opportunité : alerte quant à l’urgence de réformes ambitieuses, mais aussi opportunité d’ouvrir un débat national plaçant la jeunesse au centre de l’équation du présent et de l’avenir, dans une vision inclusive qui conjugue respect des constantes nationales et adaptation aux défis contemporains.

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