Par Meryem Hafiani – ALDAR
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé l’inscription des tombeaux impériaux de Xixia sur la Liste du patrimoine mondial lors de la 47e session du Comité du patrimoine mondial, tenue dans la capitale française, Paris.
Cette reconnaissance internationale constitue une consécration des efforts déployés par la Chine pour préserver son riche patrimoine historique. Les tombeaux de Xixia deviennent ainsi le 60e site chinois à figurer sur cette prestigieuse liste, renforçant la position du pays parmi les nations les plus riches en trésors culturels reconnus mondialement.
Les tombeaux de Xixia comptent parmi les monuments archéologiques les plus remarquables de la dynastie Tang de l’Ouest (1038–1227), période durant laquelle l’État de Xixia s’est distingué par une identité culturelle singulière. Situés dans la région autonome Hui du Ningxia, ces tombeaux royaux se caractérisent par une architecture unique, alliant le style traditionnel chinois à des influences locales, en témoignage du brassage culturel et religieux ayant marqué le nord-ouest de la Chine à cette époque.
L’importance de ces sites ne réside pas seulement dans leur valeur historique, mais aussi dans leur capacité à illustrer la convergence des civilisations et la cohabitation de diverses ethnies et communautés. Cela leur confère une portée universelle et une signification humaine dépassant les frontières géographiques.
Les autorités culturelles chinoises ont salué cette inscription, la qualifiant d’encouragement à poursuivre les efforts de protection et de valorisation des sites patrimoniaux, tout en renforçant la coopération internationale en matière de sauvegarde du patrimoine culturel, matériel comme immatériel.
Depuis plusieurs décennies, la Chine investit massivement dans la préservation de son patrimoine historique, à travers la restauration de sites anciens ou leur intégration dans les programmes éducatifs et touristiques, contribuant ainsi à renforcer la conscience collective de l’importance du passé dans la construction du présent et de l’avenir.
Avec cette nouvelle inscription, la Chine consolide son statut de pôle civilisationnel mondial et réaffirme que la sauvegarde de la mémoire humaine partagée est une responsabilité collective nécessitant reconnaissance et appui aux niveaux national et international.
