ALDAR/ Analyse
À une époque où l’équipe nationale marocaine écrivait l’une des plus belles pages de son histoire lors du Mondial au Qatar, éblouissant le monde et redonnant espoir au football arabe et africain, le Wydad de Casablanca, lui, est venu ternir ce tableau avec une participation catastrophique à la Coupe du monde des clubs.
Il ne s’agissait pas simplement de malchance ou d’erreurs techniques passagères, mais bien du reflet choquant d’une crise organisationnelle et administrative étouffante que vit le club sous la direction de Said Aït Menna.
L’équipe est apparue dans cette compétition sans réelle préparation ni plan de jeu, errant sur le terrain comme privée d’esprit compétitif ou de réelle volonté de gagner.
Les joueurs, habitués à bénéficier d’un soutien solide et d’une préparation intensive, ont livré une performance terne, dépourvue de caractère et de stratégie. Si l’on peut parler d’échec sportif, c’est avant tout l’échec administratif qui saute aux yeux à travers la dégradation générale du niveau de jeu.
La gestion d’Aït Menna a échoué à préparer l’équipe aussi bien mentalement que physiquement, négligeant la nécessité de construire une formation capable de porter l’héritage prestigieux du Wydad.
Les appels des supporters et des analystes sportifs sont devenus clairs et directs : Aït Menna doit partir. Car tant que sa direction perdure, le club continuera de s’enfoncer dans la médiocrité et l’humiliation sportive.
Cette administration a démontré son incapacité à proposer des solutions ou des stratégies efficaces pour redresser le club. Pire encore, elle a empiré la situation.
À ce moment critique, le Wydad a l’opportunité de réorganiser ses rangs à travers une nouvelle direction, capable de regagner la confiance des joueurs et des supporters, et de reconstruire l’équipe sur des bases professionnelles solides qui garantissent une vraie compétitivité dans les prochaines compétitions. Un nouvel échec serait plus qu’une simple défaite sportive : ce serait un coup fatal à une histoire glorieuse que les fans refusent de voir disparaître dans un cycle d’incompétence et d’échecs.
Il est désormais impératif que les responsables assument pleinement leurs responsabilités et agissent immédiatement pour sauver ce qui peut encore l’être. L’avenir n’attend pas, et le Wydad a besoin d’une direction qui construit au lieu de détruire, qui rêve au lieu de se résigner.
