Le Maroc renforce sa croissance économique à travers 47 projets d’investissement totalisant 5,1 milliards de dollars

ALDAR/
La Commission marocaine d’investissement, lors de sa huitième session tenue hier sous la présidence du chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a approuvé un large éventail de grands projets, totalisant 47 initiatives diversifiées dans plusieurs secteurs clés, pour une valeur globale dépassant 5,1 milliards de dollars.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’investissement, qui constitue un pilier essentiel pour stimuler l’économie nationale et créer des emplois durables. Les prévisions indiquent que ces initiatives permettront de générer environ 17 000 nouveaux postes de travail, dont 9 000 emplois directs et 8 000 indirects, reflétant ainsi l’impact positif attendu sur le marché national de l’emploi.
Ces projets sont répartis sur 20 secteurs principaux, avec l’industrie automobile en tête, représentant 54 % du total des opportunités d’emploi créées, ce qui confirme la poursuite de ce secteur en tant que moteur économique et investissement clé au Maroc, appuyé sur le renforcement de la production locale et l’exportation de véhicules. Vient ensuite le secteur de l’externalisation (outsourcing) qui capte 9 % des emplois générés, soulignant le rôle du Maroc comme destination compétitive pour les entreprises mondiales dans les services aux entreprises et les technologies.
Le secteur touristique bénéficie quant à lui de 8 % des emplois prévus, dans le cadre des efforts continus du Royaume pour diversifier ses sources de revenus touristiques et développer les infrastructures de ce secteur vital. En outre, les projets couvrent également des secteurs stratégiques tels que l’industrie agroalimentaire, la pharmacie, la métallurgie, l’énergie et la logistique, qui jouent un rôle croissant dans le renforcement de l’économie nationale et la réduction de la dépendance aux importations.
Cette dynamique d’investissement reflète la confiance des investisseurs dans le climat économique marocain, où les réformes législatives, fiscales et administratives constituent des incitations attractives, en plus de la position géographique du Maroc en tant que porte d’entrée vers l’Afrique et l’Europe. Les chiffres confirment également l’engagement du Royaume à poursuivre le développement de ses infrastructures et l’amélioration de son environnement des affaires, ce qui en fait une destination privilégiée pour l’investissement dans la région.
Le soutien aux secteurs industriels avancés tels que l’automobile et l’énergie renforce les capacités du Maroc en matière d’innovation et de compétitivité, dans un contexte mondial axé sur la mobilité verte et les énergies durables. Le développement du secteur des services, notamment l’externalisation, permet au Maroc de tirer parti de la révolution numérique et des opportunités liées à la transformation technologique.
Ainsi, ces projets représentent un investissement multidimensionnel qui contribue à impulser un développement durable, à ouvrir de nouvelles perspectives de croissance économique et à offrir des emplois qualifiés, conformément aux ambitions du Maroc d’intégrer le rang des pays industrialisés et des économies émergentes fortes.