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Dans un geste choquant et profondément irrespectueux, la chanteuse libanaise Nancy Ajram a provoqué l’une des plus grandes polémiques de l’histoire du Festival Mawazine, en affichant un mépris flagrant envers le maillot de l’équipe nationale marocaine, tout en refusant catégoriquement de porter le drapeau du Royaume devant un public marocain venu l’acclamer.
Lors de son concert sur l’une des grandes scènes du festival, un maillot de la sélection marocaine lui a été remis — un symbole national fort que de nombreux artistes internationaux ont porté avec fierté. Mais à la stupeur générale, Nancy Ajram a saisi le maillot comme s’il s’agissait d’un vulgaire chiffon, sans aucune considération pour la valeur symbolique qu’il représente ni pour les exploits sportifs qui ont marqué la conscience collective des Marocains.
Et l’affront ne s’est pas arrêté là : la chanteuse a également refusé de lever le drapeau marocain, un geste que beaucoup ont interprété comme une insulte directe à un pays qui l’a pourtant toujours accueillie avec chaleur et lui a offert une scène d’expression et de succès.
Ce refus, injustifiable tant sur le plan artistique que personnel, a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont qualifié son comportement d’“arrogant”, d’“irrespectueux”, voire d’“hostile” à l’égard du peuple marocain.
Comment une artiste qui a tant bénéficié du soutien du public marocain peut-elle réagir avec autant de désinvolture ? Quel message envoie-t-elle à ses fans en tournant le dos aux symboles d’un pays qui l’a tant honorée ?
Nancy Ajram est aujourd’hui appelée à présenter des excuses publiques et claires. Car ce qu’elle a fait dépasse le simple faux-pas protocolaire : c’est une faute morale grave, indigne de toute personne qui prétend faire de l’art un pont entre les peuples, et non un mur d’indifférence et de condescendance.