ALDAR / Analyse
Alors que le Maroc mène avec sérénité ses batailles diplomatiques et sécuritaires, certaines figures bien connues réapparaissent ponctuellement sur la scène publique, tentant de semer le trouble sous couvert de solidarité avec la cause palestinienne. Pourtant, derrière ces slogans aux apparences nobles, se dissimulent des intentions opportunistes qui n’ont rien à voir avec Gaza ni avec la souffrance du peuple palestinien.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une mise en scène mal ficelée, avec des acteurs identifiés, jouant des rôles déjà vus : manipuler la rue, provoquer les autorités, et attendre l’affrontement pour se poser en « victimes de répression » sur les réseaux sociaux et en « militants opprimés » dans les médias hostiles au Royaume.
Leurs larmes ne sont pas versées pour les enfants de Gaza, mais pour les opportunités de s’attaquer à l’État dès que le contexte leur semble favorable.
Mais le Maroc, fort de son expérience historique dans la gestion des équilibres, sait parfaitement qu’une réaction précipitée serait exactement ce que ces agitateurs recherchent. Les services de sécurité, aguerris, ne se laissent pas entraîner dans les pièges de l’émotion : chaque décision est mûrement réfléchie, chaque silence est stratégique, et chaque observation repose sur une compréhension lucide du contexte.
Ce que ces individus ignorent, c’est que l’ère des manœuvres populistes est révolue. Les Marocains ne se laissent plus berner par un keffieh ou une pancarte mentionnant Jérusalem. La conscience collective distingue clairement le véritable engagement pour la Palestine des tentatives de manipulation au service d’agendas idéologiques ou étrangers.
La cause palestinienne demeure profondément ancrée dans le cœur des Marocains, mais elle ne saurait être instrumentalisée comme levier de chantage politique ou comme moyen de semer la division intérieure.
Soutenir la Palestine ne signifie pas compromettre la stabilité du Royaume ni entrer en confrontation avec ses institutions.
La sagesse dont fait preuve l’État marocain n’est pas une faiblesse, mais la marque d’une maturité institutionnelle et d’une confiance affirmée dans la voie qu’il suit. Quant à ceux qui attendent une escalade, ils découvriront que parfois, l’ignorance est plus destructrice que la répression. L’histoire ne se construit pas avec des slogans, mais avec des positions sincères.
Et le Maroc, fidèle à ses principes, restera un soutien indéfectible à la cause palestinienne, tout en protégeant fermement sa souveraineté et sa stabilité contre toute tentative de déstabilisation.
