Une enquête de la chaîne allemande “Deutsche Welle” révèle comment des combattants du Polisario sont arrivés en Syrie avec le soutien des services de renseignement algériens
Une enquête de la chaîne allemande “Deutsche Welle” révèle comment des combattants du Polisario sont arrivés en Syrie avec le soutien des services de renseignement algériens

ALDAR/
La chaîne allemande Deutsche Welle (DW) a révélé une information explosive à travers un reportage d’investigation mettant en lumière l’implication d’éléments du front séparatiste du Polisario dans le conflit syrien, avec l’appui et la facilitation directe des services de renseignement algériens.
Le rapport, fondé sur des témoignages et des enquêtes de terrain documentées, révèle qu’un certain nombre de combattants du Polisario ont été recrutés et formés militairement sur le sol algérien, avant d’être envoyés illégalement en Syrie pour combattre aux côtés des forces du régime de Bachar al-Assad.
Les données publiées par DW indiquent que certains éléments du Polisario sont impliqués dans des violations graves et des crimes considérés par le droit international comme des crimes de guerre, dans le cadre d’opérations de répression et de siège contre des civils syriens, notamment dans les zones ayant connu des affrontements violents entre les forces du régime et l’opposition.
Ces révélations constituent un coup dur pour les discours que propage le Polisario au sujet de son attachement aux valeurs de “libération et d’autodétermination”. En effet, les faits montrent que le front n’a pas hésité à plonger ses combattants dans des guerres étrangères sans lien avec le conflit du Sahara, ce qui confirme le caractère mercenaire de certaines de ses branches armées.
La même enquête allemande pointe clairement la responsabilité des services de renseignement et de sécurité algériens, qui ont assuré la formation, la coordination et le soutien logistique pour le transfert des combattants, dans le cadre de relations complexes que le régime algérien entretient avec celui de Damas depuis des décennies. Ces données soulèvent de sérieuses questions sur le degré d’implication de l’Algérie, en tant qu’État souverain, dans des conflits extérieurs par le biais d’agents illégitimes, ce qui affaiblit sa position sur la scène internationale.
L’enquête de DW précise que l’opération s’est déroulée dans une discrétion totale, à l’abri des regards des médias et des organisations de défense des droits humains, ce qui reflète la nature des alliances sécuritaires dans lesquelles l’Algérie instrumentalise le front séparatiste comme un outil dans des conflits régionaux dépassant largement le cadre du dossier du Sahara marocain.
De nombreux observateurs estiment que ces révélations exposent l’incohérence flagrante du discours politique du Polisario et de ses soutiens, qui prétendent représenter “un peuple en quête de liberté”, alors qu’ils envoient leurs éléments participer à la répression d’autres peuples réclamant eux aussi la liberté, comme c’est le cas en Syrie.
Alors même que le régime algérien brandit les slogans de “légitimité révolutionnaire” et de “soutien aux peuples dans leur autodétermination”, les faits démontrent que ce soutien est sélectif et orienté selon des intérêts géopolitiques, même si cela va à l’encontre des principes éthiques et des chartes internationales.
Il ne fait aucun doute que cette enquête journalistique provoquera une vague de réactions internationales, notamment de la part des organisations de défense des droits de l’homme et des instances onusiennes chargées du suivi des crimes de guerre. Elle devrait également accentuer l’isolement diplomatique du Polisario et placer le régime algérien dans une position délicate vis-à-vis de la communauté internationale, surtout à un moment où de plus en plus d’États retirent leur reconnaissance du front séparatiste et expriment leur plein soutien à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine.