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Benkirane et le mépris des Marocains : quand le discours politique se transforme en attaque contre la nation et ses enfants

Benkirane et le mépris des Marocains : quand le discours politique se transforme en attaque contre la nation et ses enfants

 

 

Aldar / Analyse

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement, a une fois de plus suscité la polémique à travers des déclarations jugées choquantes et insultantes envers une large frange du peuple marocain. Il n’a pas hésité à utiliser des termes offensants, qualifiant certains citoyens de “microbes” ou de “traîtres”, s’écartant ainsi gravement des principes du discours politique responsable.

Ce qui est sorti de la bouche de Benkirane ne peut être interprété autrement que comme un mépris flagrant envers le citoyen marocain. Au lieu de s’exprimer sur les préoccupations de la population ou de défendre leurs droits – ce qui est attendu d’un ancien chef de gouvernement – il a préféré les attaquer avec des mots indignes de sa fonction.

Dans ce contexte, il devient impératif de rappeler une vérité essentielle : Taza avant Gaza, car celui qui n’est pas capable de respecter son propre peuple ni de servir sa patrie ne peut prétendre à une quelconque sincérité dans sa solidarité avec les causes étrangères.

Le véritable patriotisme ne commence pas par les grands slogans, mais par le respect et la dignité accordés aux citoyens de son propre pays.

Les propos de Benkirane ont mis en lumière une contradiction flagrante entre les principes qu’il prétend défendre et son comportement politique réel. Comment quelqu’un qui perçoit une confortable retraite de l’État – financée par les impôts des citoyens – peut-il se permettre de mépriser de la sorte ceux qui assurent sa tranquillité financière ?

Comment quelqu’un qui a vécu grâce à la sueur de ce peuple peut-il se permettre une telle arrogance ?

Les Marocains ne demandent pas l’impossible. Ils souhaitent simplement que leurs sacrifices soient reconnus et que leur dignité soit respectée. Ils ne veulent ni discours méprisants ni paroles empreintes de condescendance.

Si Benkirane a choisi la voie de l’insulte au lieu du dialogue, le peuple, lui, sait faire la différence entre ceux qui le servent réellement et ceux qui utilisent les tribunes pour régler des comptes personnels.

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