
ALDAR / Analyse
Dans un monde où les puissances se disputent l’influence et les ressources, le Maroc se distingue comme une exception remarquable dans son environnement régional. Il a choisi la voie du respect, du travail acharné et du partenariat équilibré, plutôt que celle de l’imposition et de l’arrogance.
La domination ne s’impose plus par la force ou le vacarme. Aucun pays ne peut gagner le respect de ses voisins par l’arrogance, le mépris ou l’irrespect, surtout lorsqu’il porte lui-même les cicatrices du colonialisme — des blessures qui devraient inspirer davantage d’humilité et un sens plus profond de la coopération.
Le Royaume du Maroc, qui a prouvé au fil des années qu’il est un pilier de stabilité et une source de confiance, est devenu aujourd’hui la principale porte d’entrée pour toute puissance internationale souhaitant accéder au marché africain ou s’impliquer dans le développement de la région sahélienne. Ce rôle, le Maroc ne l’a pas acquis par la menace ou le chantage, mais grâce à une approche fondée sur une coopération concrète, profitable à toutes les parties, traduite en projets de développement réels qui améliorent les conditions de vie des citoyens africains.
Cette approche n’est pas nouvelle. Elle s’inscrit dans la continuité d’une vision stratégique posée par feu le Roi Hassan II, qui, il y a plusieurs décennies, appelait déjà à établir de véritables partenariats Sud-Sud, fondés sur le respect et la complémentarité, et non sur l’exploitation ou la dépendance. Cette vision s’est renforcée et modernisée sous le règne du Roi Mohammed VI, faisant du Maroc un modèle de mise en œuvre intelligente de la politique, de l’économie et de la culture au service d’intérêts partagés, sans bruit ni ostentation.
Alors que la caravane du Maroc poursuit son chemin vers le progrès et la croissance, certains continuent de semer la haine et la confusion. Ils observent les succès du Royaume à travers des fenêtres obscures, avec peur et méfiance, ne percevant dans le paysage que ce qui menace leurs illusions. Ces tentatives stériles pour entraver une dynamique désormais irréversible sont vouées à l’échec : ils creusent une fosse dans laquelle ils finiront seuls, car celui qui avance avec l’esprit de l’hostilité ne bâtit pas l’avenir, il s’enferme dans le passé.
Par sa résilience, sa vision stratégique et son approche équilibrée, le Maroc démontre une fois encore que la vraie puissance ne se mesure ni à la taille des armées ni à la virulence des discours, mais à la capacité de créer la confiance, de bâtir des ponts et de générer un bénéfice mutuel.