ALDAR/
Dans une scène révélatrice du profond abandon social, quatre personnes ont perdu la vie et treize autres ont été blessées à la suite d’un glissement de terrain survenu dans un bidonville de la ville d’Oran, en Algérie.
Cette catastrophe humaine remet en lumière la réalité de la pauvreté et de la marginalisation touchant une grande partie de la population, malgré les immenses richesses en pétrole et en gaz dont dispose le pays.
Bien que l’Algérie bénéficie d’importantes ressources naturelles, le régime continue de consacrer d’énormes sommes d’argent au financement des milices du Front Polisario, au lieu d’investir dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la réhabilitation des infrastructures délabrées.
Nombreux sont ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur les véritables priorités de la direction algérienne, face à la persistance de situations catastrophiques dans les quartiers précaires et à l’incapacité des autorités à assurer les besoins de base d’une vie décente.
Ce drame, qui a suscité une vague de colère et d’indignation, vient rappeler une fois de plus que le développement humain et l’amélioration des conditions sociales demeurent hors des priorités des décideurs en Algérie.
