
ALDAR /Analyse
Il n’existe aucun système dans le monde qui ressemble au système militaire algérien en termes d’adoption d’une politique d’intervention continue dans les affaires de ses voisins.
Ce système souffre d’un complexe majeur en raison de la vision de pays prospères et stables autour de lui, ce qui le dérange et ébranle les fondements de son pouvoir. Ces pays indépendants et souverains rappellent au régime algérien sa faiblesse et son incapacité à assurer la stabilité interne, c’est pourquoi il choisit toujours de semer le chaos plutôt que de coopérer avec ses voisins.
Le régime algérien se nourrit de la destruction de la stabilité des pays voisins, intervenant ouvertement dans les affaires du Maroc en soutenant le séparatisme avec de l’argent et des armes. Il a également envoyé des combattants pour soutenir le régime syrien contre son propre peuple, et a imposé une tutelle politique sur la Tunisie, la transformant en une quasi-province algérienne. Cela ne s’est pas arrêté là, l’Algérie est intervenue en Mauritanie et a exercé des pressions sur sa souveraineté, tout en jouant un rôle destructeur dans la sécurité du Mali et en affectant négativement sa stabilité.
Au Niger et en Libye, le régime algérien a tenté d’imposer son propre agenda, tout en prétendant ouvertement être contre l’intervention dans les affaires d’autres pays. Ce double standard n’est plus accepté par les peuples, qui commencent à percevoir l’hypocrisie du régime algérien.
Le régime algérien ne cherche pas à être neutre, mais à monopoliser les interventions pour garantir la continuité de son influence et de son pouvoir dans la région, cherchant à dénigrer l’image des pays qui aspirent à l’indépendance et à la prospérité.