Aldar / Analyse
À une époque où le silence devient la norme et où les positions courageuses se font rares, une jeune Marocaine se lève pour offrir au monde une leçon de dignité, incarnant l’image de la femme marocaine libre, authentique et intransigeante sur les principes.
Il s’agit d’Ibtihel Abou El Saad, l’ingénieure marocaine devenue, en l’espace de quelques jours, un phénomène sur les réseaux sociaux et un sujet d’admiration pour des millions d’Arabes.
Ibtihel n’a pas choisi le silence, ni préféré l’intérêt personnel. Elle a décidé de se ranger du côté de la vérité. À un moment décisif, elle s’est levée avec un cœur vaillant pour exprimer son soutien à la cause palestinienne, sans se soucier de son poste, ni de son salaire, ni même de son avenir professionnel tant convoité.
Ingénieure dans un domaine prestigieux, titulaire de diplômes et jouissant d’un statut honorable, elle a pourtant mis tout cela de côté pour affirmer sa solidarité avec ses frères de Gaza, et rejeter l’injustice et l’oppression.
Son courage n’est pas passé inaperçu. Les Marocains, rejoints par les peuples arabes, ont vu en Ibtihel le reflet de la conscience vivante de la nation. La réaction populaire à son histoire a été extraordinaire : elle est devenue une véritable tendance mondiale, et ses paroles ainsi que ses positions ont été relayées avec fierté et admiration.
Ce n’est pas la première fois que la femme marocaine prouve qu’elle est en première ligne lorsqu’il s’agit de principes et de dignité. Mais Ibtihel a rappelé que la position peut être plus forte que tous les titres, et que la voix libre l’emporte, quel qu’en soit le prix.
Hommage à cette héroïne qui a prouvé que le courage ne nécessite pas d’arme, mais seulement une conscience vive et une foi profonde en la justice et l’humanité.
