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Dans un développement notable, les Nations Unies ont fermé le bureau du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) dans la ville de Laâyoune, capitale des provinces du sud du Royaume du Maroc, mettant ainsi fin aux activités de l’organisation qui supervisait le programme d’échange de visites entre les habitants des camps de Tindouf en Algérie et les provinces méridionales du Maroc.
Cette décision est perçue comme un indicateur d’un changement dans la stratégie de l’ONU vis-à-vis du dossier, notamment à la lumière des discussions croissantes sur la possibilité de mettre fin ou de réduire les missions de la MINURSO dans la région.
La décision intervient dans un contexte de transformations politiques et juridiques majeures concernant la question du Sahara marocain, où les appels se multiplient pour revoir le rôle des Nations Unies dans le conflit, en particulier avec l’intensification des demandes visant à tenir l’Algérie responsable de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf, où des milliers de personnes vivent dans des conditions difficiles.
Des observateurs estiment que la fermeture du bureau du HCR à Laâyoune pourrait faire partie d’une restructuration plus large de la mission onusienne au Sahara, notamment en raison des évolutions internationales et régionales qui renforcent la position du Maroc, que ce soit à travers les reconnaissances croissantes de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud ou grâce aux succès diplomatiques obtenus ces dernières années.
Cette décision renforce la position du Maroc, qui a toujours plaidé pour une réévaluation du rôle de la MINURSO, estimant que la poursuite de ses missions sous sa forme actuelle ne sert plus la résolution politique réaliste du conflit, d’autant plus que Rabat a proposé l’initiative d’autonomie comme une solution durable et réaliste pour mettre fin à ce différend artificiel.
En revanche, ce développement pourrait placer le Front Polisario et ses soutiens dans une position délicate, notamment avec la montée des voix internationales exigeant des comptes pour les violations commises dans les camps de Tindouf, rendant ainsi l’avenir des négociations autour du conflit encore plus complexe face à ces évolutions.
La fermeture du bureau du HCR à Laâyoune pourrait être le début d’une série de changements dans la gestion onusienne du dossier du Sahara marocain. Avec une dynamique politique de plus en plus favorable au Maroc, il semble que l’ONU s’oriente vers une révision de ses mécanismes dans la région, ce qui pourrait accélérer la fin du mandat de la MINURSO ou réduire son rôle, ouvrant ainsi la voie à des solutions plus réalistes en accord avec les faits sur le terrain.