L’Algérie au cœur des accusations à nouveau : Démantèlement d’une cellule terroriste liée à Daech au Maroc et saisie d’armes de contrebande

ALDAR/

Dans une opération sécuritaire de haute précision, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) du Maroc a réussi à démanteler une cellule terroriste affiliée à l’organisation Daech, qui projetait de mener des attentats à l’intérieur du royaume. L’opération a conduit à la saisie d’un arsenal d’armes introduites clandestinement au Maroc via la frontière algérienne, soulevant une fois de plus des interrogations sur le rôle de l’Algérie dans la propagation du terrorisme dans la région.

Selon des sources sécuritaires, la cellule démantelée était composée de plusieurs individus radicalisés adhérant à l’idéologie de Daech. Ils planifiaient des attaques visant la stabilité du pays. Les perquisitions menées par les forces spéciales du BCIJ ont permis de saisir un ensemble d’armes à feu et de munitions, introduites illégalement sur le territoire marocain par la frontière algérienne.

Les premières investigations indiquent que ces armes ont été introduites depuis l’Algérie, ravivant ainsi les inquiétudes quant à la transformation du territoire algérien en source d’activités terroristes dans la région. Ce développement intervient après une série d’opérations, ces dernières années, ayant révélé des tentatives d’infiltration de terroristes et d’introduction d’armes au Maroc via ses frontières orientales, renforçant ainsi l’hypothèse de l’existence de réseaux de contrebande opérant en coordination avec des groupes extrémistes.

L’Algérie a souvent été accusée de laxisme envers les groupes extrémistes, que ce soit en fermant les yeux sur leurs activités ou en n’investissant pas suffisamment d’efforts pour sécuriser ses frontières. Des analystes estiment que la poursuite du flux d’armes à travers la frontière orientale du Maroc témoigne d’un manque de sérieux de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme, voire d’agendas cachés visant à déstabiliser les pays voisins.

De son côté, le Maroc poursuit sa politique proactive en matière de lutte contre les menaces terroristes, en démantelant des cellules extrémistes et en renforçant sa coopération sécuritaire avec ses partenaires internationaux. Le BCIJ figure parmi les organismes sécuritaires les plus performants dans la lutte contre le terrorisme dans la région, ayant déjoué ces dernières années de nombreux complots visant la sécurité du royaume.

Cette affaire remet en lumière la menace du terrorisme en Afrique du Nord, notamment face à la persistance du trafic d’armes à travers la frontière algérienne. Alors que le Maroc s’efforce de renforcer sa sécurité intérieure, la question demeure : dans quelle mesure l’Algérie est-elle réellement engagée dans la lutte contre ces menaces terroristes, dont les répercussions pourraient affecter l’ensemble de la région ?