ALDAR/
Au cœur de la ville de Gaza, précisément dans le quartier de Zahra, se dressait fièrement le bâtiment de la Faculté du Roi Hassan II pour l’agriculture et l’environnement, un exemple du style architectural marocain authentique. Ce bâtiment n’était pas seulement un établissement académique, mais un symbole de la relation historique entre le Maroc et la Palestine, avant de devenir aujourd’hui un témoin de la destruction qui a frappé la bande de Gaza à cause des agressions continues.
Le bâtiment a été détruit pour la première fois pendant la guerre sur Gaza en 2009, mais grâce à une initiative royale émanant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il a été reconstruit avec un financement personnel, confirmant ainsi le soutien continu du Maroc au peuple palestinien, notamment dans les domaines de l’éducation et du développement.
Cependant, le monument, qui avait été restauré pour devenir un phare scientifique pour les étudiants en agriculture et en environnement, n’a pas échappé à la nouvelle vague de destruction qui a frappé Gaza. Il a de nouveau été touché par la main de l’agression et est devenu une fois de plus un tas de décombres.
Le choix du Maroc de financer la reconstruction de ce monument n’était pas une simple initiative ponctuelle, mais un prolongement d’une longue histoire de solidarité avec les Palestiniens. Le Maroc, roi et peuple, a toujours soutenu la cause palestinienne à différents niveaux, que ce soit par un soutien politique ou par des initiatives de développement, et le bâtiment de la faculté en était l’une des manifestations.
Aujourd’hui, après que ce bâtiment soit redevenu des ruines, les Palestiniens se demandent : sera-t-il reconstruit à nouveau comme cela s’est fait auparavant ? Et ce monument restera-t-il un témoin de la résilience des Palestiniens et du soutien marocain face à la machine de destruction ? Seuls les jours à venir nous le diront, mais ce qui est certain, c’est que l’esprit de solidarité entre le Maroc et la Palestine perdurera, peu importe les tentatives des guerres pour l’effacer.
