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Comment la diplomatie algérienne a-t-elle reçu une gifle sévère au Parlement européen ? L’isolement s’intensifie

ALDAR/ Analyse

La diplomatie algérienne a fait l’objet de vives critiques au Parlement européen, qui a adopté une résolution décisive condamnant les dérives autoritaires en Algérie.

En effet, 553 députés de différentes tendances politiques au sein du Parlement européen ont voté contre les pratiques du régime algérien, formant une coalition sans précédent où la droite et la gauche ont uni leurs voix pour dénoncer les mesures répressives et l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal.

Ce vote, perçu comme une gifle sévère pour le régime algérien, dévoile une réalité amère à laquelle le pays est confronté sur la scène internationale. Alors que le régime algérien cherche à se présenter comme un défenseur des causes nationales et arabes, les réponses européennes confirment que l’Algérie s’enfonce dans un isolement croissant. À chaque fois que le régime accuse les autres de s’ingérer dans ses affaires intérieures, il semble qu’il se place lui-même dans une position délicate sur le plan international, se tenant en marge des grands événements mondiaux.

Un régime qui a longtemps brandi le slogan de la « lutte contre l’ingérence étrangère » semble aujourd’hui oublier que l’isolement qu’il subit est devenu une réalité incontestable.

Le rôle limité que joue l’Algérie sur la scène mondiale ces dernières années reflète un déclin de son influence politique et économique. Ce vote au Parlement européen ne se réduit pas à une simple déclaration politique : il illustre une nouvelle orientation de la politique internationale, qui s’éloigne de l’Algérie, menaçant ainsi sa capacité à peser sur les événements régionaux.

La gifle européenne n’est pas seulement une perte diplomatique, elle pourrait marquer le début d’une phase de grands défis pour le régime algérien, qui pourrait être contraint de revoir radicalement sa politique étrangère. Cette escalade pourrait augmenter les pressions internes et externes sur les autorités algériennes.

Avec la montée des réserves concernant les pratiques du pouvoir, une question se pose : l’Algérie pourra-t-elle surmonter cette période difficile ou continuera-t-elle à s’enliser dans un isolement croissant ?

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