Déclarations graves de Saïd Bensdira suscitent de nouveau la controverse : appels à l’extermination et accusations d’implication dans l’incitation contre le peuple kabyle
Déclarations graves de Saïd Bensdira suscitent de nouveau la controverse : appels à l’extermination et accusations d’implication dans l’incitation contre le peuple kabyle
ALDAR/
Le 5 janvier 2025, les médias ont publié une vidéo controversée montrant Saïd Bensdira, un activiste algérien résidant à Paris, tenant des propos sans précédent contre le peuple kabyle. Dans cette vidéo, rapidement partagée sur les réseaux sociaux, Bensdira a appelé à “l’extermination” des membres du mouvement “MAK” (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie), les qualifiant de “terroristes”. Il a également précisé que ces déclarations s’inscrivaient dans le cadre de la défense des intérêts de son pays, l’Algérie, ce qui a exacerbé les tensions avec ses détracteurs.
Il convient de noter que Saïd Bensdira n’est pas seulement un activiste politique, mais on le soupçonne de travailler pour les services de renseignement algériens. La vidéo a provoqué des réactions fortes au niveau international, de nombreux observateurs y voyant un appel clair à l’incitation à la violence et à la haine contre des membres du peuple algérien à l’étranger, en particulier les Kabyles.
Dans ses propos controversés, Bensdira a déclaré : “Si j’étais en Algérie, je les empoisonnerais avec du gaz. Je les exterminerais, et je continuerais à appeler à leur extermination si j’étais en position de décision.” Il a ajouté, fier de ses déclarations : “Je ne suis pas un terroriste, je suis un patriote algérien défendant les intérêts de mon pays. Je ne permettrai à personne de s’ingérer dans les affaires de l’Algérie.”
Bensdira a également attaqué ce qu’il appelle ses ennemis du mouvement MAK, les qualifiant de “terroristes” soutenus par des puissances étrangères, y compris le président français Emmanuel Macron et les partis d’extrême droite en France. Malgré ses critiques sévères envers les autorités françaises, la réponse n’a pas tardé de la part des activistes et observateurs, qui considèrent ses déclarations comme une incitation à la discorde et à la violence, ce qui pourrait entraîner des investigations juridiques supplémentaires.
Pour sa part, les autorités françaises n’ont pas encore émis de réponse officielle à ces déclarations, mais elles suscitent des inquiétudes concernant la liberté d’expression et ses limites dans un pays considéré comme le berceau des droits de l’homme dans le monde. Des questions ont émergé sur le rôle du gouvernement français dans la régulation du discours de haine et de l’incitation à la violence, surtout dans le cas de Bensdira, actuellement assigné à résidence à Paris.
Les déclarations de Bensdira ne sont pas nouvelles dans le cadre des tensions politiques entre l’Algérie et ses opposants internes de la région de Kabylie, mais elles mettent en lumière une fois de plus les profondes divisions au sein de la société algérienne entre ceux qui soutiennent l’unité de l’État et ceux qui réclament l’indépendance. Cela reflète la complexité du conflit national en Algérie et souligne que cette question n’est pas seulement locale, mais fait partie du débat plus large entre l’Algérie et les puissances internationales.
Bien que les propos de Saïd Bensdira ne proviennent pas d’une personne ordinaire, ils reflètent un profond clivage interne en Algérie et soulèvent des questions sur le rôle de la France dans la protection des droits des minorités et la défense de la liberté d’expression. En ces temps sensibles, il sera important de suivre de près l’évolution de l’affaire pour éviter que la situation ne dégénère davantage.