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Vers la validation d’une étude sur le cadre règlementaire du recrutement des candidats à la migration du travail

Vers la validation d'une étude sur le cadre règlementaire du recrutement des candidats à la migration du travail

 

Vers la validation d’une étude sur le cadre règlementaire du recrutement des candidats à la migration du travail

L’Organisation internationale du travail (OIT) a initié jeudi 21 mars 2024 à Abidjan-Marcory un atelier en vue de valider une étude sur le cadre légal et règlementaire régissant le recrutement et le placement des candidats à la migration du travail en Côte d’Ivoire.

Cette étude s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du Programme intégré pour le recrutement équitable (FAIR) de l’OIT qui vise à promouvoir des processus de recrutement équitables pour les travailleurs migrants dans plusieurs corridors migratoires, notamment en Afrique du Nord, de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et du Sud-Est.

Cet atelier est une initiative multipartite impliquant les gouvernements, syndicats, employeurs, société civile et médias, cofinancé par la Suisse et l’Italie. Il vise à créer une compréhension commune parmi les parties prenantes sur les liens entre le recrutement équitable et le travail décent pour les populations migrantes en Côte d’Ivoire, qu’il s’agisse de ceux qui préparent une migration ou de ceux qui reviennent d’une migration.

Selon la coordinatrice nationale de FAIR III, N’Dri Aya Alida Tanoh, cette étude a pour objectif de comprendre l’arsenal juridique du recrutement des travailleurs ivoiriens migrants ainsi que les travailleurs migrants vivant en Côte d’Ivoire. « Même s’il y a une loi qui protège les travailleurs migrants, l’on se rend compte qu’il y a un vide juridique », a-t-elle reconnu, indiquant cette étude met lumière les lacunes et les défis et permettra de faire des recommandations pour pouvoir les combler.

Pour elle, le recrutement est dit équitable lorsqu’il respecte un certain nombre de principes dont les conditions de travail avec un contrat . » Lorsque le travailleur a un contrat qui définit correctement et clairement ses devoirs ses obligations et ses droits, cela le protège des abus », a-t-elle souligné.

Selon la conseillère technique du FAIR III, Dimechkie Kenza, des recherches de l’OIT ont révélé que les profits illégaux provenant des frais de recrutement et des retentions de salaires des migrants, génèrent des bénéfices de 5,6 milliards de Dollars.

Elle espère qu’à l’issue de l’atelier les participants pourront parvenir à une vision commune des problématiques et des priorités clés qui constitueront les premiers jalons d’un plan d’actions pour un recrutement équitable en Côte d’Ivoire.

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