Une jeune fille sahraouie, Filleh mint Chahid mint Laaroussi, adoptée par une famille espagnole à l’âge de cinq ans, a été enlevée, récemment, lors de sa visite aux camps de Tindouf dans le cadre du programme « Vacances en Paix ».
Cet enlèvement a été orchestré par le Polisario qui avait ordonné aux parents biologiques de la jeune fille de détruire ses documents de voyage pour l’empêcher de retourner auprès de sa famille adoptive en Espagne.
Constatant la disparition de leur fille, la famille adoptive espagnole avait tenté de l’aider à s’enfuir des camps à partir d’une opération d’exfiltration. Une fois réussie, grâce à la complicité d’un sahraoui local, Filleh a réussi à rejoindre le Consulat d’Espagne à Oran où elle est dans l’attente d’être rapatriée en Espagne.
Cet incident a déclenché une vague de protestation et une campagne médiatique qui a rapidement éveillé l’attention des sécuritaires algériens. Ces derniers se sont saisis de cette affaire et se déploient actuellement pour que la jeune fille revienne dans les camps de Tindouf auprès de sa famille biologique, chose qu’elle refuse.
Ce cas s’inscrit dans une série d’enlèvements et de séquestrations de jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles après leur visite aux camps de Tindouf. En effet, des violations des droits élémentaires de jeunes femmes ont été connues par le passé tels que le cas de Nadjiba Mohamed Belkacem, d’Elkouria Badbad Hafed, de Maloma Morales de Matos ou celui de Darya Embarek Selma.
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