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Kigali: Latifa Akharbach souligne la volonté politique du Maroc de promouvoir un modèle de régulation des médias orienté vers les droits humains et les valeurs démocratiques

 Il y a une grande volonté politique au Maroc de promouvoir un modèle de régulation des médias respectueux des libertés et orienté vers les droits humains et les valeurs démocratiques, a affirmé, jeudi à Kigali, la présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Latifa Akharbach.

Cette volonté a permis à la HACA de faire preuve d’un grand dynamisme en matière de promotion de la culture de la parité et de l’égalité citoyenne à travers la lutte contre les narratifs vecteurs de discrimination, de stéréotypes sexistes et d’atteinte à la dignité des femmes, a expliqué Mme Akharbach lors d’une conférence internationale sur les médias et la violence de genre.

Selon un communiqué de la HACA, Mme Akharbach a mis en avant de nombreux exemples de bonnes pratiques développées à la fois par la HACA et par certains médias audiovisuels marocains pour contribuer à la lutte contre les violences faites aux femmes dans et par les médias, relevant que “partout dans le monde, la création d’un environnement sain rejetant toute forme de violence et de discrimination contre les femmes demeure encore à l’ordre du jour”.

Lors de cette conférence organisée du 30 novembre au 1er décembre par l’ONG “African Women in the Media” (AWIM) avec le soutien notamment de  l’UNESCO et l’ONU Femmes, la présidente de la HACA qui est accompagnée de de Latifa Tayah, Directrice du département étude et développement, a également affirmé que l’impact des traitements médiatiques biaisés sur la perpétuation de la violence de genre doit désormais être analysée à la lumière des bouleversements connus par l’environnement médiatique global.

Dans ce sens, elle a estimé que “le nouvel espace public créé par les plateformes numériques globales a fait émerger des formes de violences facilitées par la technologie et dont les femmes sont victimes de manière récurrente,” faisant remarquer que dans cet environnement les usages irraisonnés et non régulés de l’Intelligence artificielle dans les médias sont vecteurs de nouveaux risques pour les femmes.

Basée à Londres et présidée par la Nigériane Yemisi Akinbobola, l’AWIM œuvre pour la promotion d’une représentation équitable des femmes aussi bien dans la gouvernance des médias que dans les contenus produits et diffusés par ces mêmes médias en Afrique.

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