Le Maroc est devenu un lieu de confiance en termes d’organisation de grands événements et manifestations, a affirmé le journaliste et écrivain libanais, Khairallah Khairallah, notant que le choix du Royaume pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025) s’inscrit dans ce contexte.
M. Khairallah a ajouté dans un article intitulé “Au-delà de l’accueil par le Maroc de la Coupe d’Afrique des Nations”, paru lundi dans le journal “Al-Arab” de Londres, que cet événement ouvrira sans aucun doute la voie au soutien de la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2030, avec l’Espagne et le Portugal.
Il a souligné qu’”il existe une réalité qu’on ne peut plus ignorer, à savoir l’existence d’une relation étroite entre le Maroc et la plupart des pays africains, grâce à la politique adoptée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.
Il a poursuivi qu’il existe des intérêts communs qui lient le Maroc et l’Afrique depuis son retour à l’Union africaine (UA), notamment le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, jusqu’en Europe, ainsi que la forte présence du Maroc en Afrique dans les secteurs bancaire, des communications, des soins médicaux, des engrais et dans les champs religieux, d’éducation, de santé et de formation.
Le journaliste et écrivain libanais a fait remarquer, à cet égard, que “le succès de la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations était plus que naturel. L’événement est considéré comme une suite logique des relations qui se développent quotidiennement de manière positive entre le Maroc et l’Afrique, dont la plupart des pays traversent une phase de transition dominée par des tensions internationales à la lumière des richesses dont regorge le continent noir et qui attirent l’attention des grandes puissances”.
Il a également fait observer qu’”il ne s’agit pas seulement de sport, mais aussi de politique. Grâce à ses réalisations en matière d’infrastructures, le Maroc n’est plus seulement un pays d’Afrique du Nord, en revanche, il est devenu, vu aussi son appartenance africaine et arabe, une porte d’entrée de l’Europe vers le continent africain”.
“Le touriste européen ou américain qui se déplace de l’Espagne vers le Maroc, notamment par voie maritime, ne voit plus de différence entre les deux pays ni en termes de routes, ni d’installations ou de procédures aux postes frontières”, a-t-il enchaîné.
Il a indiqué que “l’accueil par le Maroc de la Coupe d’Afrique des Nations peut être considéré comme un événement ordinaire, mais il peut aussi être placé dans un contexte différent, qui reflète, outre la dimension africaine et le caractère politique de l’événement, sa capacité à surmonter la catastrophe du tremblement de terre, d’une part, et celle à poursuivre son chemin de développement, d’autre part”.
“En atteste, le maintien de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de leur Conférence annuelle prévue, à Marrakech, à partir du 9 octobre”, a expliqué M. Khairallah, relevant que “plusieurs parties hostiles au Maroc, usant du prétexte du tremblement de terre, ont tenté de déplacer la conférence vers un autre lieu, mais en vain”.
Et M. Khairallah de conclure qu’”il s’agit d’une question de confiance. Le monde fait confiance au Maroc et à son expérience et respecte chaque mot qu’il prononce. Si ce n’était pas le cas, les relations du Maroc avec les pays africains, dont la plupart soutiennent désormais son intégrité territoriale et la marocanité du Sahara, n’auraient pas été renforcées”.
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